Attentat à Boston

Le 15 avril, 26 000 coureurs participaient au marathon de Boston au nord-est des États-Unis. Vers 15 h 20, deux explosions ont retenti près de la ligne d’arrivée, semant la paniquedans la foule. La seule certitude est qu’il ne s’agit pas d’accidents : des bombes ont été retrouvées non loin de la ligne d’arrivée.

Les auteurs n’ont pas choisi le lieu et la date au hasard. Ils étaient sûrs que leur acte ferait beaucoup de victimes et serait dans les journaux, parce que le marathon de Boston est un événement très connu aux États-Unis. Et le 15 avril célèbre le Patriots Day (le jour des patriotes), un jour férié dans certains États du pays.

Qui est à l’origine de ces explosions ?

C’est la grande question, car ces attaques n’ont toujours pas été revendiquées ; autrement dit, personne n’a encore déclaré en être l’auteur. En général, lorsqu’un attentat a lieu, il est suivi d’une revendication.

C’est ce qui s’est passé en 2001 avec les attentats de New York. Les terroristes d’Al-Qaida voulaient ainsi montrer au monde entier qu’ils assumaient leurs actes et qu’ils étaient fiers d’attaquer la première puissance du monde.

Concernant l’attentat de Boston, s’agit-il d’un individu, d’un groupe politique (opposé à la politique de Barack Obama), de terroristes ? Pour l’instant, aucune piste n’est privilégiée par les enquêteurs. Ils fouillent les lieux et étudient minutieusement les photos et vidéos, prises par le public, à la recherche du moindre indice pouvant les mener sur les traces des coupables.

Pourquoi la France renforce-elle sa sécurité ?

Des mesures de sécurité ont été prises dans les grandes villes américaines, comme New York ou Washington, mais aussi en France, à Paris ou à Toulouse. Concrètement, cela signifie qu’il y aura davantage de forces de l’ordre dans les lieux publics.

Pourquoi de telles mesures ? Les gouvernements craignent que les États-Unis et leurs alliés (dont la France fait partie) ne soient frappés par de nouveaux attentats. Même si aucune menace concrète ne vise la France, il s’agit seulement de mesures de précautions.

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