L'évolution des normes: Les châtiments corporels sur enfants
Dissertation : L'évolution des normes: Les châtiments corporels sur enfants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar socolove • 6 Avril 2017 • Dissertation • 851 Mots (4 Pages) • 885 Vues
L’évolution des normes : les châtiments corporels sur les enfants
Dans notre société une nouvelle notion émerge: celle de l’enfant roi.
Bien que l’enfant soit de nos jours un être à part entière possédant des droits et ayant une place privilégié au sein de la famille moderne, il était considéré dans le passé comme une sorte « d’objet » sans droit et existence propre. Autrefois, l’éducation allait de pair avec la pratique de châtiment corporel, étant une peine impliquant l’usage de la force physique et visant à infliger un certain degré de douleur ou de désagrément
D’une pratique courante l’utilisation de châtiments corporels envers les enfants est désormais hors norme, voire interdite. Cette évolution s’est faite au cours du temps marquée d’événement important. Un tel changement à été impulsé par différents facteurs ayant poussé la société à changer.
L’idée de protéger l’enfant est apparue progressivement en parallèle à son changement d’image.
Il faudra attendre 1889 pour qu’une loi réprime pour la première fois « l’abus de l’exercice de la puissance paternelle » (Partir de la maltraitance). Avant cela rien ne sanctionner les abus de pouvoir des parents, peut importe le degrés de maltraitance prodiguée envers l’enfant.
Au sein même de l’école les châtiments corporels étaient infligés aux enfants, fort heureusement interdit depuis 1887 en France mais toujours autorisé dans certains pays.
Puis en 1935 « le droit de correction paternelle » est enfin aboli en France.
La sphère privé que représente le milieu familial n’est donc plus hors d’atteinte de l’état qui assure désormais la protection de l’enfant même au sein de son foyer.
Une ordonnance daté du 23 décembre 1958 codifie quant à elle les devoirs des parents envers les enfants. Ils doivent alors le droit à la santé, à l’éducation, mais aussi à la sécurité à leurs enfants. En cas de manquement à ces droits un juge à la possibilité d’intervenir.
De plus le juge aux affaires matrimoniale devient en 1993 le « juge aux affaires familiales » (Une révolution, les droits de l’enfant de Jean-Michel Gaillard), qui a pour vocation de préserver l’enfant quelque soit le type de maltraitance auquel il pourrait être confronté.
Les lois nordiques en la matière sont pour leur part en avance dans le domaine.
Dès 1979 la Suède interdit tous les châtiments corporels infligés aux enfants dans la sphère familiale comprenant la fameuse « fessée » à but éducative. De nombreux autres pays d’Europe du Nord ont ensuite « proscrit toute atteinte physique des parents sur leurs enfants « (Les fessées: une L’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux prévoit que les États doivent « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».
Le combat contre la maltraitance des enfants est mené désormais sur un plan international. La France à d’ailleurs était condamné par le Conseil de l’Europe car selon lui le droit français ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire
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