Histoire du management
Analyse sectorielle : Histoire du management. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Juillet 2014 • Analyse sectorielle • 2 887 Mots (12 Pages) • 748 Vues
Le Management
I- L’histoire du management
a- Son histoire
Tout d’abord le management correspond au pilotage de l’action collective au sein d’une organisation. Et bien que la conduite de l’action collective existe depuis que les hommes forment une société, le terme de ‘management’ est récent.
Le management a évolué selon plusieurs grandes personnalités que nous allons étudier ci-dessous :
Frédéric Taylor (1865-1915).
C’est avec lui et l’Ecole Scientifique que l’on commence l’étude de la gestion comme discipline universitaire.
Lors du Taylorisme, l’intérêt du management est pour l’entreprise. Il lui faut faire des profits, et pour cela il faut un surveillant qui contrôle, récompense et sanctionne les travailleurs. Pour Taylor, l’organisation du travail c’est mettre au point une division efficiente du travail, répartir les tâches et inciter le travail par une rémunération.
Fayol (1841-1920)
Pour Henri Fayol, dans une entreprise il faut: planifier, organiser, commander, coordonner et contrôler. Suite à cela, il a décrit le travail qualifié « d’administratif » autour des fonctions : production, commerciale, financière, comptable, sécurité et administrative. Pour lui le système est basé sur l’administrateur, spécialisé dans une fonction de gestion.
Weber (1864-1920)
Weber a développé le règlement, la bureaucratie et la formalisation de l’organisation, via des organigrammes.. Selon Weber, pour être un bon manager il faut être charismatique et leadership, savoir suivre et respecter une forme de bureaucratie rationnelle appliquant normes et procédures. Il plaide donc un environnement où le cœur du système est d’être un bureaucrate rationnel, adepte du formalisme, des procédures ainsi que des méthodes.
Plus tard, l’enjeu de la gestion était humain et social. En effet la performance d’organisation dépend du talent et du potentiel de l’homme.
Le management est aussi l’art de tirer le meilleur profit, de valoriser le potentiel, de gérer les relations humaines dans l’organisation économique et sociale.
Mayo (1881-1949)
Suite à ces nouvelles caractéristiques du management, il sortit une doctrine qui démystifia l’idée reçue selon laquelle la motivation était liée aux incitations, aux capacités physiques des travailleurs, de la spécialisation… Mayo dit plutôt qu’au sein de l’organisation existe une réalité latente: les groupes ont leur propres stratégies et valeurs qui seules influencent sur leur performance.
Abraham Maslow (1908-1970)
Il expose sa théorie des besoins, connue sous le nom de « Pyramide des besoins de Maslow »
Il enrichit le management par la réalité des besoins: sociaux de l’estime de soi, de reconnaissance et d’appartenance.
Douglas McGregor (1906-1924)
A développé la théorie X et Y.
Hypothèse X: l’homme a une aversion innée pour le travail, et il faut le contraindre pour qu’il libère son potentiel.
Hypothèse Y: l’homme est capable de se dépasser, il faut savoir comment réveiller cette productivité en lui.
C’est une nouvelle facette des enjeux du management qui s’incruste dans les acquis précédemment cités : l’homme est une ressource. Ce concept amène à un système ayant les caractères de ressource humaine, matérielle, financière et informatique par la suite.
Frederick Herzberg (né en 1923)
Il a apporté le concept de la « direction par les objectifs »
Le marché s’est ensuite diversifié et surtout complexifié: production de masse sur de vastes territoires et développement des moyens de transport. Il y a donc plus de difficultés à gérer les entreprises comme auparavant pour produire suffisamment et répondre aux attentes du marché de plus en exigeant.
S’est faite ensuite l’ouverture des premières écoles de management, ainsi que les premières firmes de consultants.
L ’alliance d’entrepreneurs, d’ingénieurs, de managers, des écoles de management et des firmes de consultance en management ont permis à des entreprises américaines de dominer le monde. Tandis que d’autres pays restaient dans un modèle d’organisation taylorienne et wébérienne. Le management a donc eu une évolution croissante et regroupant des caractéristiques importants pour le bon développement de notre société.
b- Les styles de management
Le style autoritaire/directif
C’est un style de management basé sur la peur et la soumission. Les décisions viennent d’en haut, sans consultation. La communication est réduite à son strict minimum et est toujours descendante. La menace de sanctions est très présente.
• Avantages : cette méthode permet d’obtenir des résultats rapides et de traiter l’urgence.
• Inconvénients : la motivation et la créativité ne sont pas mises en avant. Cette méthode peut entraîner des problèmes relationnels et des conflits sociaux. Elle peut dériver vers l’autoritarisme.
Le style paternaliste/bienveillant
L’autorité et la soumission sont toujours présentes, mais il y a plus de relations avec les collaborateurs. Le manager recueille leurs avis, même si la décision finale lui revient. Il essaie de créer un groupe, et est leur modèle.
• Avantages : sentiment d’appartenance à un groupe et de solidarité.
• Inconvénients : risque de confusion entre la vie personnelle et professionnelle, et que le service se referme sur lui-même.
Le style consultatif
Le manager ne prend aucune décision sans consulter son équipe. Ainsi, ses subordonnés et collaborateurs se sentent totalement impliqués. La communication, verticale et horizontale (entre services) est bonne. Il y a un véritable travail d’équipe.
• Avantages : les collaborateurs se sentent plus responsabilisés.
• Inconvénients
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