Dimitar Berbatov (Monaco) contre la Juventus
Analyse sectorielle : Dimitar Berbatov (Monaco) contre la Juventus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar supermachin • 2 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 565 Mots (3 Pages) • 751 Vues
On n'a souvent reproché à l'ASM son manque d'ambition dans le jeu. Personne ne pourra faire un tel reproche à l'équipe de Leonardo Jardim après son match face à la Juve. Dans son habituel 4-3-3, Monaco a pris ses responsabilités en prenant d'assaut le camp turinois. Le pressing et l'impact physique imposés par les joueurs monégasques ont été exemplaires pendant 75 minutes avant de faiblir à cause d'une fatigue grandissante. La seule chose qui aura manqué à l'ASM : c'est un petit peu de réussite dans la surface turinoise et un brin de justesse technique dans le dernier geste. Côté italien, Massimiliano Allegri avait envoyé un message clair en alignant un 3-5-2 qui n'avait plus été utilisé depuis plusieurs mois. La Juve était venue pour défendre et c'est ce qu'elle a fait. Pas toujours sereinement mais le trio Bonucci – Barzagli – Chiellini n'a pas craqué. Offensivement en revanche, les Bianconeri ont été inexistants. Rien à se mettre sous la dent. Même les quelques contres turinois ont été très mal négociés. La Juve a accepté de subir et au final, elle n'a pas concédé grand-chose à son adversaire du soir.
Dimitar Berbatov (Monaco) face à la Juventus
Dimitar Berbatov (Monaco) face à la Juventus - AFP
Les joueurs : Abdenour et Kondogbia en patron, Ferreira Carrasco invisible Si la Juve n'a pas converti ses quelques opportunités, Aymen Abdenour y est aussi pour quelque chose. Comme à l'aller, le défenseur tunisien a maitrisé Morata et s'en est plutôt bien sorti face à Tevez. Dans l'entrejeu, Geoffrey Kondogbia a imposé sa loi. Le milieu de l'ASM a été énorme à la récupération et s'est montré dangereux dans le camp turinois. Déception en revanche pour Yannick Ferreira Carrasco. Le Belge a été trop discret et n'a jamais apporté le surnombre. Ses accélérations ont été trop rares. Côté italien, et malgré une influence réduite, Andrea Pirlo a distillé quelques caviars dont il a le secret et touché le poteau sur un coup-franc somptueux (90e). Bonucci a été solide derrière. Vidal a été fantomatique, le Chilien a tout raté. La stat : La Juve n'a tenté que deux tirs en première période Certes, la Juve n'est pas connue pour son jeu léché et ses ambitions offensives débordantes mais de là à ne tenter que deux tirs en 45 minutes. Son co-plus faible total lors d'une première période cette saison. C'est dire si Monaco a pris des initiatives. Pour la première fois de la saison à Louis-II, les Monégasques ont bénéficié de 57 % de possession de balle !
Carlos Tevez (Juventus) à la lutte avec Abdennour et Raggi (Monaco)
Carlos Tevez (Juventus) à la lutte avec Abdennour et Raggi (Monaco) - AFP
Ce qui aurait pu tout changer Un petit miracle a eu lieu sur la pelouse du stade Louis-II : Chiellini est resté sur la pelouse pendant les 90 minutes. Et ce n'était pas gagné d'avance. Averti pour une main aussi volontaire que grossière dès les premières secondes de jeu après un dérapage non contrôlé, le défenseur italien a remis ça à la demi-heure de jeu en chatouillant d'un peu trop près les chevilles de Joao Moutinho. Le Portugais est parti se faire soigner,
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