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Consommation Des ménages

Commentaire de texte : Consommation Des ménages. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  662 Mots (3 Pages)  •  579 Vues

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Au troisième trimestre, les dépenses de consommation n’ont progressé que de 0,2 %, ce qui augure d’une croissance du PIB faible.Elles avaient pourtant soutenu le PIB au deuxième trimestre.

Article(s) associé(s)

Une hypothèse de croissance qui se veut réaliste

France : la consommation des ménages recule sur le début de l’année

La rechute de la consommation des ménages va peser sur la reprise au premier semestre

C’était un des seuls soutiens de l’activité au deuxième trimestre. Les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,8 % en septembre, a annoncé l’Insee vendredi. Et, entre juin et septembre, elles n’ont crû que de 0,2 %, contre 0,4 % au trimestre précédent.

Au troisième trimestre, les dépenses de consommation n’ont progressé que de 0,2 %, ce qui augure d’une croissance du PIB faible.Elles avaient pourtant soutenu le PIB au deuxième trimestre.

Article(s) associé(s)

Une hypothèse de croissance qui se veut réaliste

France : la consommation des ménages recule sur le début de l’année

La rechute de la consommation des ménages va peser sur la reprise au premier semestre

C’était un des seuls soutiens de l’activité au deuxième trimestre. Les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,8 % en septembre, a annoncé l’Insee vendredi. Et, entre juin et septembre, elles n’ont crû que de 0,2 %, contre 0,4 % au trimestre précédent.

« Si le PIB français n’a pas baissé au deuxième trimestre, c’est grâce à la bonne tenue de la consommation », confirme Charles-Antoine Schwerer, économiste chez Asterès. Ce sont les achats de produits alimentaires et d’automobiles qui ont fléchi cette fois-ci. En revanche, les dépenses en énergie et celles en équipement du logement ont progressé au troisième trimestre. « On aurait pu attendre un peu plus de consommation des ménages car la baisse de l’inflation, combinée à une hausse des salaires nominaux, redonne un peu de pouvoir d’achat », estime Jean-François Ouvrard, économiste chez Coe-Rexecode. En effet, à la fin septembre, le salaire moyen par tête avait progressé de 1,6 % au cours des douze derniers tandis que les prix à la consommation ont augmenté de 0,3 % sur la même période. Mais beaucoup de prestations sociales ont été gelées et les impôts restent à un niveau élevé, ce qui pèse sur la consommation des ménages.

« Cette faiblesse des dépenses de consommation prouve que le taux d’épargne, qui atteignait 15,9 % du revenu disponible au deuxième trimestre, soit presque un point de plus qu’il y a un an, va rester élevé au cours des prochains mois. Les ménages constituent une épargne de précaution pour faire face aux incertitudes économiques et au chômage qui reste lui aussi important », explique Jean-François Ouvrard. « L’atonie de la consommation est inquiétante à court terme », considère pour sa part Charles-Antoine Schwerer, « Mais cela participe d’un changement de modèle macroéconomique : la France doit moins dépendre

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