Mariage Pour Tous

Sommaire :

-> Introduction

1-> Ceux qui sont pour

2-> Ceux qui sont contre

3-> Le bien-être des enfants

-> Conclusion

Introduction

Le mariage homosexuel, ou mariage entre personnes du même sexe, également appelé mariage gay est la possibilité pour les couples homosexuels de contracter un mariage.

Les expressions de mariage pour tous, d'égalité de mariage ou de mariage égalitaire sont également utilisées, généralement par les partisans de la reconnaissance du mariage homosexuel ; toutefois ces termes ne désignent pas spécifiquement le mariage homosexuel mais l'accessibilité du mariage à tous les couples, qu'ils soient ou non homosexuels.

Depuis la fin du XXe siècle, les demandes des couples homosexuels conduisent un nombre croissant d'États à faire évoluer leur législation par la reconnaissance légale d'union civil ou de mariages entre deux personnes de même sexe. Au 23 novembre 2012, onze pays autorisent les couples de même sexe à se marier, ainsi que deux pays sur une partie de leur territoire seulement. Si la légalisation du mariage homosexuel concerne le plus souvent le mariage civil, le mariage religieux est également autorisé dans certains cas.

I: Ceux qui sont pour

Les avis sont assez partagés, actuellement 51% des gens sont pour et 49% des gens sont contre. Parmi les gens qui sont pour, nous retrouvons les différentes religions qui pour une fois s'accordent sur un sujet. Nous avons récolté quelque témoignages :

« Légaliser le mariage pour tous c’est adresser également un message à nos voisins, belges, hollandais, espagnols ou portugais, dont le mariage n’est pas reconnu en France parce qu’ils sont deux époux ou qu’elles sont deux épouses. Il est temps de rattraper ce retard qui plonge la France dans le passé. Autrefois à la tête du combat pour les libertés individuelles avec la reconnaissance du pacs, la France est désormais à la traîne. »

« Nous sommes dans une société laïque, et non religieuse. Le mariage doit être une question d’égalité des droits. Les homosexuels ont les mêmes devoirs que les hétérosexuels, ils payent les mêmes impôts, ils doivent également avoir les mêmes droits. Rien ne justifie l’interdiction du mariage.

Notre société est républicaine et aujourd’hui tous les arguments avancés contre l’union homosexuelle ne sont que moraux. Quand on dit que le mariage doit se faire entre un homme et une femme parce qu’il s’agit de pouvoir se reproduire, c’est un argument religieux. Pourquoi ne pas dans ce cas interdire le mariage aux couples hétérosexuels qui ne peuvent pas avoir d’enfants? »

« Le mariage est l’institution républicaine qui protège le couple dans la société et chaque époux à l’intérieur du couple. Comment accepter aujourd’hui que la République refuse cette protection à des citoyens sélectionnés en fonction de leur orientation sexuelle ? Comment accepter une loi qui ferme la salle des mariages de nos mairies aux couples de même sexe ? Nous accordons autant d’importance à l’amour entre deux femmes, entre deux hommes, qu’à l’amour entre une femme et un homme. Il est temps de reconnaître à tous les couples le bénéfice des mêmes droits. »

Les arguments des personnes qui sont pour le mariage homosexuel sont que beaucoup de pays ont déjà légalisé ce mariage. Autrefois, la France état la première nation a se battre pour la liberté, et maintenant elle « reste à la traine ». La France est une société laïque, et non religieuse, les couples homosexuel et hétérosexuels ont les mêmes droits et devoirs. Ne pas légaliser le mariage gay est une discrimination, mais le légaliser est encourager ces couples à affirmes leurs différences et non pas les cacher.

L'ex ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon a déposé un témoignage ou il dit clairement pourquoi il est pour cette idée:

« Quand j’étais ado à Toulouse, les boites gays étaient interdites. Il fallait aller dans le département voisin pour sortir. Quand on a connu ça, on comprend mieux les crispations autour du débat sur le mariage pour tous. Et on ne peut que se féliciter du projet de loi… Comme beaucoup d’homos de ma génération, j’ai voulu d’abord me conformer à un modèle social. Je me suis marié, j’ai eu deux enfants. Et puis dans les années 70, je me suis affranchi de ce carcan, mon épouse m’a d’ailleurs beaucoup aidé, c’est elle qui a eu le courage de partir, elle m’a affranchi.

Ce fut une période douloureuse. Cela a indigné ma famille, sa famille. J’ai été traité médicalement : à l’époque, l’homosexualité, c’était une maladie. J’ai suivi des traitements hormonaux, même des cures de sommeil : les médecins pensaient que l’homosexualité était une forme de dépression nerveuse. Et puis j’ai réalisé que je n’avais pas de problème de santé, j’étais homosexuel, voilà tout. Ensuite, je me suis assumé, dans les années 80, j’ai vécu avec mon compagnon, officiellement, je ne me cachais pas. C’est vrai que j’étais dans un milieu ouvert, ça aide. Mais même quand j’ai été ministre, ce n’était pas un sujet. J’en avais de toute façon parlé dans une interview, deux mois auparavant, on m’avait interrogé sur le sujet, et logiquement, j’ai été transparent. »

Nous voyons

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