Les bourgeois au XXème siècle

BOURGES AUJOURD’HUI

Deux dynamiques territoriales à Bourges :

- A l’Ouest : emplois productifs, fonctions supérieures, équipements d’envergure

- A l’Est : caractéristiques rurales, zone dortoir pour Bourges et Nevers

Baisse démographique depuis les années 1980 (perte d’attractivité). A l’horizon 2030, selon les projections de l’INSEE, le territoire connaitrait un vieillissement important de sa population, dans des proportions légèrement plus marquées qu’au niveau régional.

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Paysage à la croisée des chemins : champagne berrichonne (céréales) avec la vallée de l’Arnon à l’Ouest et le bec d’Allier et la Loire à l’Est, à la confluence de plusieurs rivières expliquant la présence des marais au pied de la vieille ville. Le Nord du bassin se compose de massifs forestiers, vignes et vergers.

Bourges est sur l’axe Paris-Montluçon et Lyon-Nantes.

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Economiquement, Bourges est marqué par

- des spécificités industrielles : principalement l’armement l’aéronautique et la défense, mais également la porcelaine, la laiterie et les pneus.

- un tertiaire développé : activités financières et d'assurance, nettoyage, centre d’appel Bouygues Telecom, transport.

- un pôle d’enseignement supérieur : université, INSA – ingénieurs, IUFM – formation, Centre Technique des Industries Mécaniques, Centre des Ressources Technologiques.

- des atouts agricoles : grandes cultures, vigne, Appellations d’Origine, potentiel forestier, élevage bovins viande à l’Est...

- des atouts touristiques : cathédrale de Bourges, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO ; marais classés de la Voiselle et de l’Yèvre ; Apremont-sur-Allier, un des « plus Beaux Villages de France » ; Mehun-sur-Yèvre, un des « plus beaux Détours de France », réputée pour la porcelaine de la manufacture Pillivuyt ; Pays Loire Val d’Aubois, bénéficiant du label national « Pays d’Art et d’Histoire » , constitué autour du patrimoine industriel local ; Halle de Grossouvre, classée Monument Historique, et dont « l’Espace Métal », fait revivre l’histoire de la métallurgie ; Abbaye cistercienne de Fontmorigny ; Menetou-Salon a donné son nom à l’AOC ; itinéraire cyclable « Cher canalisé et du Canal de Berry à vélo ».

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L’Est du bassin est aussi l’héritier d’une tradition industrielle ancienne. Dès le 12è siècle, les ressources minérales, forestières et hydrauliques ont favorisé le développement de la métallurgie.

Il existe une salle d'enchères exclusivement consacrée aux jouets anciens.

Une spécialité de Bourges : la forestine. Une écorce de sucre craquante fourrée de praliné amande-noisette et de chocolat fondant. Recette inventée en 1879 par Georges Forest. Dirigée depuis plus d’un siècle par la famille Tavernier, l'entreprise artisanale confectionne toujours les bonbons dans les sous-sols de sa boutique, une ravissante échoppe au plafond décoré de carreaux de faïence de Gien. Tout le processus de fabrication passe par la main de l'homme. Ils ont déjà refusé une commande japonaise de 8 tonnes par mois: il aurait fallu mécaniser.

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Aujourd’hui, les enjeux de Bourges sont :

- le positionnement de l’agglomération de Bourges au sein d’un espace central interrégional avec une consolidation des fonctions urbaines métropolitaines et supérieures, l’affirmation d’une démarche technopolitaine.

- l’organisation du bassin autour des pôles principaux de Bourges et Nevers, complétés de pôles relais pour mailler le bassin de vie en services.

- des richesses naturelles, patrimoniales à préserver, et des atouts touristiques et agricoles à valoriser.

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Animée par les enseignants chercheurs de l’École nationale supérieure d’ingénieur (ENSIB) et de l’université d’Orléans, la recherche scientifique est assurée sur le territoire par trois laboratoires :

- le laboratoire PRISME (Pluridisciplinaire de Recherche en Ingénierie des Systèmes Mécaniques et Energétiques) tourné vers l’analyse et de la modélisation des systèmes complexes. De vocation pluridisciplinaire, il inclut la combustion dans les moteurs, l’énergétique, l’aérodynamique, la mécanique des matériaux, le traitement du signal et de l’image, l’automatique et la robotique.

- le LIFO (Laboratoire d’Informatique Fondamentale d’Orléans) dont les recherches

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