Les Maisons Closes
Mémoires Gratuits : Les Maisons Closes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sambaz • 7 Janvier 2013 • 1 066 Mots (5 Pages) • 1 228 Vues
Les maisons closes
Problématique : Faut-il rouvrir les maisons closes en France ?
Introduction : histoire, la fermeture, géographie
I) Avantages de l’éventuelle réouverture
a) La sécurité
b) La santé et l’hygiène
c) L’économie
II) Les inconvénients
a) Exploitation publique des femmes
b) Un problème d’éthique
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INTRODUCTION :
C’est un débat qui n’a plus eu lieu en France depuis l’après-guerre, 1946 exactement, date à laquelle une loi interdit les maisons closes sur le territoire français. A l'époque, il y en avait 1400. Mais tout d’abord un peu d’histoire, les maisons closes étaient des établissements qui offraient les services de prostituées. La prostitution existe depuis 20 siècles. Les maisons closes datent de la Rome Antique. On appelait ces lieux étant des Lupanar à l’époque (les prostituées étant surnommées les louves…). En France c’est sous le règne de Louis IX que la politique autour de la prostitution évolua. Après avoir décrété la prohibition de la prostitution, il proclame la tolérance. Des établissements se spécialisent dans le commerce charnel (de la maison d'abattage à la maison de luxe). Au XIVème siècle, les établissements devinrent très règlementés et les prostituées devaient obligatoirement être dans les établissements qui leurs étaient destinés. Cependant au cours des siècles suivants, les maisons de prostitution devinrent des établissements de prestige et de grande réputation notamment dans les provinces. Mais au XVIIème siècle, les maisons closes apparaissent sous d’autres formes : des endroits où les jeunes femmes sont battues : les maisons clandestines voient le jour. C’est Louis XV qui met fin à ces en emprisonnant des milliers de tenanciers. A partir du XVIIIème, les maisons connurent alors une perfection, un luxe et une reconnaissance de la Cour. Les établissements réputés comme le Sphinx, l’One-Two-Two et le chabanais naissent au cœur de Paris. Mais l'âge d'or des maisons closes se situe sous la IIIe République, comme en témoigne le Guide rose, qui les recensait chaque année : l'édition 1936, fait état de 700 adresses avec de nombreux commentaires. L'Etat, et notamment le fisc profitait de ce commerce en prélevant 50 à 60 pour cent sur les bénéfices. Tout au long du XIXe siècle, les préfets délivrent des « certificats de tolérance » aux tenancières de ces maisons (les mères maquerelles, les hommes n'ayant pas le droit d'être patron de ce type d'établissements), les maisons closes prennent alors le nom de « maison de tolérance ». Les maisons, signalées par un numéro ou un éclairage rappelant la lanterne rouge médiévale,
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