Le fraudomètre, solution aux fraudes de transports ?

                        Le fraudomètre, solution aux fraudes de transports ?

    Le "fraudomètre" est un dispositif anti-fraude qui a été mis en place par l'entreprise Keolis sur certaines lignes de bus à Besançons. À chaque arrêt le "fraudomètre" compte le nombre de personnes qui monte et le nombre de personnes qui ont validé leur ticket ou pas grâce aux capteurs et aux caméras dont il dispose. Il affiche alors un message pour "féliciter", "encourager" ou "alerter" tous les passagers sur le nombre de personnes ayant validé leur tickets ou pas.

 Ce dispositif a été mis en place par la mairie qui espère réduire le nombre de fraudes dans les transports. Puisque, les pertes dû à ces fraudes s'éléve à plus d'un million d'euros. La mise en place de ce dispositif est donc motiver par des raisons économiques et s'appuie sur des concepts de sociologie. Le concept sociologique utilisé dans ce dispositif est le concept de "nudge" ou "coup de coude". Il s'agit d'inciter les individus à adopter un certain type de comportements sans les contraindre. Même si, d'après ce concept, les fraudeurs peuvent continuer de frauder s'ils le souhaitent, mais il doivent alors s'attendre à ce que leur comportement soit stigmatisé. Cette conception, dans le cas du "fraudomètre", est sous la forme d'un contrôle social informel, puisqu'elle est exercé de manière diffuse (par les usagers), sans qu'il n'y ait forcément de sanction formelle (exemple: amende). Même s'il n'est qu'au stade expérimentale, le "fraudomètre" ne fait pas l'unanimité. Certains apprécient, Karine, étudiante, soutient le projet en affirmant qu'il "évite les fraudes", alors que Patrice se montre plutôt méfiant en affirmant qu'il empiete sur la liberté des gens et ce que c'est une première étape vers la surveillance abusive comme en Chine.

     Le "fraudomètre" est donc un dispositif qui est né d'un besoin économique et qui a été abordé à l'aide de la sociologie. Et même s'il n'est pas qu'au stade expérimental, il ne laisse pas les gens indifférents.

Sources : ActuSES éditions hatier, le "fraudomètre" pour inciter à payer.

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