Le diplôme représente-t-il un atout majeur pour lutter contre le chômage
Commentaire de texte : Le diplôme représente-t-il un atout majeur pour lutter contre le chômage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LRFC • 26 Avril 2015 • Commentaire de texte • 688 Mots (3 Pages) • 906 Vues
Le diplôme représente-t-il un atout majeur pour lutter contre le chômage ?
Dans le contexte d’une forte hausse de chômage depuis 2008, nous allons voir si le niveau d’étude est un atout majeur sur le marché du travail ou au contraire ne protège pas totalement du chômage.
Les chiffres attestent que le diplôme est un atout pour trouver un emploi. D’après le document six du cours, nous pouvons observer un lien entre le niveau de diplôme et le taux de chômage. En effet plus les actifs ont un niveau de diplôme faible, plus le risque qu’il soit au chômage est fort.
Par la suite nous avons constaté que 46.6% des actifs sortis depuis 1 à 4 ans de formation initial avec un brevet ou un CEP ou sans diplôme sont au chômage en 2012. Alors que 10.3% sortis depuis 1 à 4 ans de formation initial et ayant obtenu un diplôme d’enseignement supérieur sont au chômage en 2012.
D’après les documents tirés d’internet, la détention d »un diplôme constitue une protection contre le risque de chômage. L’obtention permet une insertion plus rapide et dans des conditions plus stables. Le niveau de diplôme a aussi une forte influence sur les niveaux de rémunérations. Une étude supérieure prouve que cela entrainerait entre 5 à 15 % des revenus supplémentaires.
D’après les documents joints, les nouvelles générations d’actifs sont beaucoup plus diplômées qu’il y a 30 ans mais l’augmentation de l’emploi qualifié n’a pas été aussi forte que celle de l’offre de diplômés. Dans le cadre d’une hausse de chômage, certains jeunes diplômés sont amenés à accepter des emplois faiblement qualifiés, ou faiblement rémunérer.
Certains diplômes protègent plus ou moins, seules trois catégories s’en sortent bien, échappant à la poussée du chômage : les ingénieurs, les docteurs (du supérieur) et les diplômés de la santé et du social. Pour tous les autres, la situation se dégrade.
Les diplômés de master 2, notamment, connaissent un taux de chômage de 12% trois ans après leur sortie, le double de la génération 2004. Comme pour les licences générales, où la situation varie toutefois beaucoup selon les disciplines.
On s’insère mieux avec un diplôme de droit ou d’économie qu’avec un diplôme d’arts, de lettres ou de langues. Les filières courtes (BTS, IUT), qui résistaient relativement mieux, sont désormais touchées. Une exception toutefois avec les licences professionnelles par apprentissage, toujours appréciées des employeurs.
Entre 20% et 28% des jeunes en emploi occuperaient un emploi « déclassé » du point de vue du salaire avec deux dominantes2 :
✓ Une surreprésentation des jeunes femmes (30% d’entre elles seraient déclassées contre 14%chez les hommes) ;
✓ Une surreprésentation des diplômés de l’enseignement supérieur (32%3 d’entre eux seraient « déclassés »).
Ainsi, en acceptant ce déclassement, les diplômés concurrencent des jeunes au « bagage » plus modeste mais jusque-là suffisant pour accéder, en particulier, aux postes d’employés ou aux recrutements de catégorie C de la fonction publique. Ce phénomène non seulement accentue le chômage des non diplômés
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