La construction sociale du SDF par les bénévoles d’une action de nuit a Marseill
Fiche : La construction sociale du SDF par les bénévoles d’une action de nuit a Marseill. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saselmas • 18 Mai 2016 • Fiche • 1 416 Mots (6 Pages) • 942 Vues
«La construction sociale du SDF par les bénévoles d’une action de nuit a Marseille »
INTRODUCTION
Cet article est écrit par Beatrice Eysermann une anthropologue du XXIème siècle. Ce dernier étudie le processus de construction sociale des sans-abris chez des bénévoles d’une association dite « caritative » de Marseille. Le processus de construction sociale est divisé en différent étapes : premièrement par la découverte des différences du sans-abris ou les bénévoles ont un rôle d’intervenant social c’est a dire qu’ils doivent subir un rapport conflictuel entre tout ce qui est attraction et répulsion du sans-abris. Deuxièmement, a chaque rencontres, les bénévoles sont munis d’un « carnet de bord » afin de rassembler tout les informations recueillis sur le terrain et donc d’achever leur but, la construction sociale du SDF, par la découverte et la gestion de leur altérités.
• Comment la construction sociale du sans-abri induit-elle à un rapport de domination ?
Dans un premier temps, Fadimata va vous parler de l’évolution sociale des SDF depuis le Moyen-Age, ensuite Celia vous présentera les différentes altérités du SDF et Jenny va enchainer avec le rôle du bénévoles sur le terrain.
L’EVOLUTION SOCIALE EUROPEENE DU MENDIANT DEPUIS LE MOYEN-AGE
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LES BENEVOLES EN ACTION : A LA DECOUVERTE de l’altérité DU SDF
→ P171 Population de bénévole hétérogène : parité homme/femme, différence d’âge entre les individus (de 18 à 75 ans) et de condition sociale diverse. Ce qui prime c’est « l’identité de bénévole » et la revendication d’un certain « anonymat social » : on peut dire que la condition sociale, le mode de vie du bénévole est comme effacé lorsqu’il va à la rencontre des sdf : ils ne font alors qu’un quand ils vont sur le terrain observer et aider les sdf. Eysermann nous indique qu’il s’agit d’une voix « médiane » qui est hors du champ politique et qui s’apparente à une ONG.
L’interaction sdf/bénévole se fait en différentes étapes… à compléter
→Identification visuelle
En premier lieu le bénévole repère le sdf et « l’identifie comme tel » → confrontation entre le sens commun (qui est le plus souvent faussé par la représentation commune que la société a du sdf) et la réalité pure du terrain. Le regard est donc l’outil premier du bénévole face au sans abri. Mais ce premier regard appelé « idiom body » par Goffman peux souvent conduire à l’erreur. En effet, les erreurs porte le plus souvent sur des critères vestimentaires et de lieu qui seront des identifiants premier et non pas relevant d’une réalité pure pour le bénévole.
P172 Il y a différente identifications du sdf : d’après un ou des critères physique et en fonction du lieu de repos.
- Le critère physique va permettre au bénévole de crée une certaine familiarité avec le sdf et va permettre d’identifier le sdf → « Michel à la jambe de bois » ou encore « Max, celui qui a les ongles longs ». ces expressions qui désignent à travers un signe physique le sdf seront désormais « le nom de famille » du sdf pour le bénévole.
- L’identification à travers le lieu de repos va être différente si c’est un lieu de jour ou de nuit. Les sdf choisissent des lieux exclus, en retrait des passants afin d’éviter les regards ou encore la violence de la rue→ ils vont chercher à être le plus invisible possible afin d’être tranquille : ce qui nous montre bien à quelle point ils n’ont aucune place au sein de la société française et sont exclus de toute part de la société. Des sdf vu plusieurs fois à un même endroit vont être identifié à un lieu → « Rub de la station essence » (identité défini par son lieu le plus souvent fréquenté).
Afin de poussé au plus leurs identifications les bénévoles élargissent au maximum leurs champs de visions→ « chacun forcera sa vue pour s’habituer à voir le plus loin possible, notamment dans les lieux plus vastes désertés le soir (hangar, port de commerce, gare de marchandise) » c’est comme cela qu’ils vont acquérir de l’expérience avec les sdf c’est à dire voir de mieux en mieux leurs attentent, leurs peurs, leurs souffrances, comment se comporter, comment les aborder etc… Interaction avec le sdf : ligne d’action des bénévole : aller
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