L'industrie musicale québécoise

Réécriture : Lettre ouverte

La destruction sans retour de l’industrie musicale québécoise

La musique québécoise représente une partie très importante de notre culture et prend place dans l’éducation, le travail et le divertissement. Malheureusement, avec l’apparition de la diffusion de la musique en continu, l’industrie musicale québécoise est en réel danger et les artistes souffrent.

D’abord, j’affirme sans aucun doute que l’industrie musicale québécoise est en danger réel dans le combat face aux géants de la musique en continu, car les ventes de disques ainsi que le revenu des artistes diminuent gravement. Selon Claude Larivée, le président de l’ADISQ : « À l’époque du piratage il y avait encore des revenus. Depuis 10 ans, il y a eu plus de 60% de pertes de revenus dans les poches de l’artiste et du producteur. » (« Cri d’alarme de L’ADISQ », JDM, 2016) Qui dit 60% de pertes de revenus, dit un besoin d’un emploi de jour ou une autre façon de gagner de l’argent. En conséquence, il y a aura une baisse du nombre d’artistes au Québec, car ils savent qu’ils ne peuvent plus avoir un revenu assez stable pour vivre confortablement. Dans le même article, Claude Larivée explique qu’à cause du « streaming », un artiste qui vend 15 000 exemplaires, comparé à 40 000 il y a cinq ans, n’arrive même pas à rembourser les frais de production. Ceci veut dire que la vente des produits profitables, soit les disques et albums, a diminué considérablement. On se rend au point où l’artiste ne peut plus produire de nouveau matériel parce qu’il est en dette de l’autre album. Nous désirons payer moins ou avoir tout gratuitement, mais en avoir plus. C’est impossible. Bref, l’industrie musicale québécoise est en danger, car les artistes et producteurs perdent des ventes, leur revenu et éventuellement leur carrière.

En conclusion, l’industrie musicale au Québec connait une crise désastreuse à cause de la diffusion de musique en continu par les géants numériques. L’industrie québécoise a perdu le contrôle et les artistes ont un manque de ventes, alors ils ont un faible revenu. L’ère numérique dans laquelle nous vivons a pris le dessus sur la façon dont nos vies fonctionnent et de nombreuses personnes sont affectés sans que les hommes au pouvoir agissent.

...