Industrie Musicale
Dissertation : Industrie Musicale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar reemf25 • 5 Avril 2020 • Dissertation • 690 Mots (3 Pages) • 913 Vues
Depuis son industrialisation, l’industrie musicale est caractérisée par un aspect cyclique c’est a dire des périodes alternées de forte croissance suivie de période de crises. Une première crise survient dans les années 20 en raison du contrôle des maisons de disques de la production et de la diffusion des supports d’écoute et d’enregistrement ainsi que de l’apparition des radios aux états-unis, la crise de 1929 empire la situation ce qui fait baisser la CA du secteur de 94% entre 1921 et 1933.
Pour capituler, les maisons de disques se se sont vu obligées de créer des alliances et des fusions pour faire face à cette première crise et consolider leurs places dans le marché tout en intégrant les nouveaux acteurs technologiques de l’epoque.
Entre la fin de la 2e GM et les années 80, le secteur se redresse légèrement avec l’apparition de nouveaux supports d’écoute et de nouveaux styles musicaux mais également l’intégration du marketing à l’industrie.
Mais depuis les années 2000, l’industrie musicale entre à nouveau en crise. En france, en l’espace de moins de 10 ans, elle a perdu plus de 60% de son CA, cela est du a une évolution permanente des manières de consommer la musique principalement depuis l’arrivée du numérique auquel l’industrie, qui voyait ses revenus diminuer dangereusement a eu du mal a s’adapter.
Le développement du numérique a fait naitre le téléchargement illégal facilité par l’apparition du fichier MP3, plus léger que les formats précédents. Les chansons s’acquiert à l’unité, se copient et s’échangent. On achète nettement moins de musique auparavant et les recettes du secteur musicale chutent. D’autant plus qu’on passe d’une économie d’acquisition à une économie d’accès, ce qui a complètement modifié a la fois les usages et a la fois les moyens de rémunération de la filière.
Les maisons de disques capitulent en multipliant les alliances, les fusions et les acquisitions mais cela n’a pas été suffisant. Ils se sont tourné vers l’Etat et la justice, mais en vain. Il a fallu alors adopter et bénéficier de ces avancées technologiques et les intégrer dans leurs stratégies pour limiter les dégâts. Cette décision a été prise tardivement notamment avec la mise en place d’une offre légale à travers le streaming qui s’apparente à la dématérialisation de la musique à travers un flux créé via la connexion au réseau internet facilement accessible et ne nécessitant aucun téléchargement.
Rapidement, ce mode d’écoute est devenu la source de revenu la plus dynamique dans cette industrie avec un chiffre d’affaires en progression de 45% en 5 ans (entre 2012 et 2016) dépassant celui du téléchargement dans plus de 43 pays avec 43% du chiffre numérique mondial.
Mais en dehors des stratégies purement industrielles, les méthodes de promotion utilisées auparavant par les labels, en plus d'être obsolètes, sont un frein à la diversité artistique puisque les titres sont choisis et conçus pour plaire aux chaînes de radio. Il n'y a pas de place pour l'aspect hybride et indépendant - les artistes sont confrontés à un choix : pour signer avec un label et avoir une bonne promotion, il leur faut rentrer dans un moule prédéfini, or ni les artistes ni le consommateur ne veulent cette situation qui réduit la création artistique
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