Fiche-Fabien Truong

Fabien T. ancien prof de SES de Saint-Denis. Aujourd’hui il travaille à l’université Paris 8,il a fait sa thèse sur les trajectoires scolaires d’un petit groupe d’anciens élèves à lui,il a utilisé la méthode éthographie :obsérvations+entertiens.Ce texte est un chapitre de son livre. Dans celui-ci l s’intéresse aux élevss issus des classement prioritaires qui entrent en écoles de commerce, dans les (ESC de Province :écoles de commerce privées).On peut retenir 2 grands axes : l’idée que l’absence de connivence sociale entraîne un défaut de sociabilité et met à jour des pratiques cliventes.

D’un autre coté ces étudiants vont créer des contre collectifs banlieusards pour dénoncer « le jeu scolaire sans enjeu. »

1)La connivence sociale

= c’est le partage de normes et de valeurs communes qui aboutit à une perception du monde sociale semblable.Cette perception se fait sans explications,comme si ça allait de soi.Et c’est précisément cette connivence qui va permettre d’être reconnu et reconnaitre les autres comme des homologues sociaux.

Cette convience sociale ne se met pas en forme par le dialogue,mais par les pratiques,des petites remarques ou attitudes qui vont nous permettre de nous rendre compte que les autres nous sont proches.

Pratique Clivante=une pratique qui sépare socialement deux groupes ou deux individus.

Cette pratique devient clivante quand elle est perçu,reconnue comme extérieure à ces normes,à ces valeurs et inaccesible.L’absorption de l’alcool pour ces jeunes est une pratique clivente :étrangère pour des raisons religieuses tout autant sociales car ils n’ont jamais été confrontés à ce genre de pratique.(dans un milieu très homogène)

Les contre collectifs d’alliées=>ce sont des groupes de sociabilité qui vont se construire sur des normes et des valeurs en opposition à celles des groupes dominants. Ici les dominants sont issus des milieux moyens et supérieurs et les contre alliées sont des banlieusards .Et ce contre collectif se crée contre les provinciaux.Ils sont plus proches de ce que l’école attends.Ils savent mettre en avant leur loisirs.

Idée d’un jeu scolaire sans enjeu :

Il utilise cette expression pour décrire le fonctionnement de ces écoles. CE fonctionnement efface la compétition académique, la compétition scolaire : avec une concentration des notes=> donc peu d’écarts entre les étudiants.Et cette compétition scolaire académique et remplacée par une compétition sociale,savoir entretenir son réseau,se vendre à l’extérieur de l’école, de ce que offre l’école.Et c’est précisément cela qui les empeche de s’intégrer à l’école intégralement puisque leur unique ressource est le savoir scoalire.Et donc dans un jeu ou le capital scolaire n’est plus leur arme, ils sont perdus.C’est d’autant plus couteux,ils avaient mis énormément espoirs d’ascension sociale.

Quand ils réalisent qu’il n’y a plus de possibilité d’ascension sociale,tout leur espoir et remis en doute .Et comme ils sont instruits ,ils vont vouloir dénoncer cela :extérieur prestige mais ceux de l’intérieur comprennent la réalité.

L’un des atouts de ce texte est de montrer que ces banlieusards sont dont une double logique  domination puisqu’ils sont dominés dans cette sociabilité au sein de l’école :ils ne savent pas s’amuser et une deuxième logique, dans leur scolarité, puisqu’ils eux déplorent un savoir scolaire, et ils regrettent l’absence de celui-ci.Et si ils regrettent autant c’est parce qu’ils n’ont que ça.Et ceci car ils sont les produit d’un système mériocratique.Mais ils se retrouvent mis à l’écart, ils sont soumis à l’excellence de la culture légitime et par conséquent ils ne peuvent pas accepter le moins disant de cette école.

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