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Faut-il Respecter Toutes Les Cultures?

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Par   •  21 Février 2013  •  521 Mots (3 Pages)  •  3 871 Vues

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faut-il : "Faut-il ?" est une question qui peut se poser à deux niveaux et donner lieu à un plan en deux parties : 1) la nécessité physique/matérielle/naturelle/économique/sociale, c'est-à-dire la contrainte des choses. 2) l'obligation morale, le devoir, c'est-à-dire l'impératif de la raison pratique.

respect : Sentiment éprouvé face à une valeur jugée éminente ou absolue, et qui conduit à s'interdire tout ce qui pourrait lui porter atteinte. Le respect est, selon Kant, le seul mobile subjectif possible de l'action morale désintéressée, c'est-à-dire d'une action déterminée objectivement par la seule représentation de la loi ( ou impératif catégorique). Le respect est alors ce que l'on doit à autrui en tant que personne morale.

tout : La totalité sans exception.

culture : En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.Noter que le sujet interroge l’injonction qui peut être faite de respecter toutes les cultures. Si la réponse à donner est positive, elle devra alors indiquer au nom de quoi cette injonction est tenable. De même, « toutes » les cultures nous invite à nous interroger sur le caractère absolu et définitif de cette injonction. Par la même occasion, le sujet interpelle la légitimité du jugement, de l’évaluation sur d’autres cultures.

- Au nom de quoi respecter toutes les cultures ? le respect (acceptation, compréhension), des autres cultures (civilisations) se fait au nom d’une part d’un refus de la hiérarchisation des cultures et d’autre part du refus de l’ethnocentrisme. Dans les deux cas finalement l’idée est la même, celui à qui s’adresse cette injonction est lui-même un être culturel, c'est-à-dire qui appartient à une certaine culture, une certaine époque, a reçu certaines valeurs, etc… dès lors il ne dispose pas des moyens de juger objectivement des autres cultures et par ailleurs, en tant qu’elles font l’histoire, les cultures sont ce qu’elles sont et personne ne peut prétendre les évaluer tout simplement parce que nous ne disposons pas du critère pour le faire. Il y a d’abord dans cette injonction telle qu’elle peut être immédiatement comprise le constat d’une impossibilité d’exercer son jugement.

- Mais nous savons pourtant que précisément en tant qu’être cultivé (culture comme actualisation d’une nature humaine), il existe des productions humaines que nous ne pouvons tolérer (respect = tolérance – c'est-à-dire limité par l’intolérable). Dès lors l’injonction ne peut semble-t-il pas prendre le caractère absolu et définitif qu’elle avait dans un premier temps. Mais la question est ici bien sûr celle du critère : qu’est-ce qui permet de distingue ce que nous devons respecter et ce que nous ne pouvons tolérer ?

Il nous faut également interroger le sens et la valeur impliquée par la notion de respect. Or nous rencontrons ici une double possibilité : soit

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