Etude sur les représentations du VIH
Thèse : Etude sur les représentations du VIH. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Caroline Bertrand • 16 Octobre 2018 • Thèse • 4 715 Mots (19 Pages) • 577 Vues
TD sur les représentations sociales :
Comment sont perçues les personnes porteuses du VIH par la société et par leur entourage ?
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Sommaire :
Introduction……………………………………………………………………………………………..page 3
Explication du phénomène historiquement et socialement, et son évolution actuelle…………………………………………………………………………………………………….page 3
Caractéristiques et difficultés dans la vie quotidienne……………………………………page 4
Actions Nancéiennes et Institutions Gouvernementales…………………………………page 6
La méthodologie de l’enquête…………………………………………………………………….page 7
Compte rendu de l’enquête………………………………………………………………………..page 10
Conclusion………………………………………………………………………………………………page 11
Bibliographie…………………………………………………………………………………………..page 13
TD : représentations sociales
Notre travail et nos recherches ont porté sur la vie et les relations sociales qu’entretiennent les personnes reconnues séropositives. En effet, dans le monde 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH, dont 17,1 millions de personnes qui l’ignorent encore.
Ce chiffre est impressionnant, et pourtant connaissons-nous réellement le Virus d’ Immunodéficience Humaine, et la vie menée par les personnes qui en sont touchées ? Ce sujet est-il un tabou de la société ?
Ce sont ces raisons qui nous ont poussés aujourd’hui, à nous poser une question que nous choisirons pour être la problématique de cette étude :
Comment sont perçues les personnes porteuses de ce virus par la société et par leur entourage ?
La première partie sera principalement informative, et concernera l’histoire et les connaissances de ce syndrome ainsi que son évolution spatio-temporelle et sociale.
La seconde partie rendra compte de notre enquête, et contiendra des recherches sur la perception, et les représentations autour des personnes séropositives, ainsi qu’un débat sur ce sujet.
- Exploration documentaire :
- Explication du phénomène historiquement et socialement, et son évolution actuelle
Le Virus d’Immunodéficience Humaine (VIH) fut découvert en 1981 et plus précisément le 5 Juin (1981 date du début de l’épidémie aux Etats-Unis).
En effet, à ce moment le CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention qui est le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) remarque une augmentation considérable de différentes infections telles que la pneumonie, et le sarcome de Kaposi par exemple. Ces infections se situent dans les villes de Los Angeles, San Francisco et New York.
Les chercheurs notent alors un symptôme commun à tous les patients malgré des diagnostiques divergents. Ils ont tous un taux de lymphocytes (cellules principales du système immunitaire) en chute libre.
Autre facteur qui interpelle les chercheurs : les patients sont pour une grande majorité d’entre eux homosexuels. Le syndrome n’ayant pas encore de nom, on l’appellera durant une courte période « cancer des gays » ou « syndrome des gays ».
Cette pensée préconçue sera réfutée par l’arrivée de nouveaux cas dans les semaines qui suivront, pourtant ces termes et clichés perdurent dans le temps malgré les évolutions sociétales.
La découverte de ces nouveaux cas, comme les toxicomanes, les hémophiles, les immigrés venant d’Afrique et d’Haïti puis les personnes pauvres, orientent de plus en plus les scientifiques sur la piste d’une origine infectieuse, et non le Poppers ou d’autres vasodilatateurs mis en cause au départ.
Les études sur ce syndrome et ses modes de transmissions se poursuivent et se multiplient, tout comme le virus qui lui se transforme en pandémie. Le fluide sanguin et les relations sexuelles sont pointés du doigt. Plus tard, il s’avèrera que la contagion a lieu par certains de nos fluides corporels : le sang, les sécrétions vaginales, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire ainsi que le lait maternel.
C’est en 1986 que le sigle VIH ou HIV en anglais, est adopté comme étant le nom officiel de cette infection encore peu connue de par sa récente apparition.
Le Virus d’Immunodéficience Humaine ne doit pas être confondu avec le Sida (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise) qui est le stade le plus avancé de l’infection par le VIH.
Durant l’été 1987 les grands Etats commencent à prendre conscience du danger que représente cette infection, et de son ampleur mondiale. Celle-ci a à l’époque déjà décimé plus de 10 millions de personnes, et elle sera responsable en tout de 25millions de décès entre 1981 et 2006.
Tout d’abord les Etats réalisent qu’ils ont leur part de responsabilité dans cette pandémie, en effet plusieurs groupes de population sont touchés et ils le sont parce qu’ils avaient été laissés pour compte.
Les toxicomanes n’ont pas d’accès à du matériel sain ni même aux soins dans le temps qui suit l’injection, les seringues qu’ils utilisent transportent donc avec elles des millions de microbes et de virus dont le VIH, qui se transmet à la vitesse de la lumière dans un corps déjà affaibli.
Les personnes homosexuels dans ce cas particulier les hommes, vu comme une honte voir une maladie les hommes homosexuels sont raillés et exclus. Ils n’ont pas forcément accès aux protections lambdas pour pouvoir s’adonner à des relations sexuels ou n’ont pas toujours le courage d’aller demander des protections, pourtant il y a un fait médical indéniable la paroi anale est extrêmement fine comparée à la paroi vaginale, elle est donc plus propice à laisser passer des infections comme celle par le VIH.
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