Essor de la métallurgie

3. Interprétation

La première moitié du 19 ème siècle est caractérisée par la révolution industrielle symbolisée par l’essor de la métallurgie. Il s’agit donc aussi d’une révolution des matériaux.

Le fer laminé va ainsi peu à peu remplacer la fonte utilisée jusque-là. Il a comme atouts sa plasticité, sa résistance, son incombustibilité et il est surtout plus économique à produire...

En Angleterre c’est le Crystal Palace qui est le premier exemple marquant de cette nouvelle méthode de construction.

En France, l’exposition universelle de 1889 (année du centenaire de la révolution française) est entièrement dévolue au fer, la tour de 300 mètres d’Eiffel devant en être le clou. Cette « dentelle de ferraille » ayant pour but de rehausser le prestige de la nation et pour montrer la puissance française dans l’industrie.

La Guerre est peinte sur bois, avec une peinture à tempera qui est a base d’œuf, c’est une technique très ancienne que l’on retrouve au moyen-âge. Elle a de très grande dimensions les deux panneaux latéraux mesurent deux mètres de haut et un de large, le panneau central mesure deux mètres de haut et de large, et la prédelle mesure 60 centimètres de haut et deux mètres de large. Sa grande taille intègre le spectateur dans la peinture.

Le tableau est composé de différentes formes de lignes. Le panneau de gauche est composé de lignes ordonnées mais courbes, le panneau central des lignes désordonnées qui expriment le mouvement et le chaos, le panneau de droite de lignes courbes et la prédelle à des lignes ordonnées.

Dans ce tableau la perspective est bouleversée puisqu’on ne retrouve pas de point de fuite. Il est peint avec des couleurs chaudes. Les dégradés du gris qui expriment la fumée, le marron se rapporte à la boue et le rouge fait penser au sang et à la violence. La lumière de type naturel provient du ciel. En haut à gauche, elle est blanchâtre et est fantomatique.

Le triptyque est une bande dessinée qui met en scène la montée au front, le champ de bataille et la mort ainsi que le retour du front à la vie mais chaque panneau a une signification :

Sur celui de gauche on distingue des soldats armés marchant dans la brume, on peut dire qu’ils sont sans doute allemands à la forme de leur casque, et qu’ils partent sur le front. Le ciel est menaçant et est parsemé de nuées rougeâtres. Il y a aussi en bas à gauche une roue de canon.

Sur le panneau central est peint un paysage d’horreur, il est rempli de cadavres jonchant le sol, un cadavre devenu squelette est accroché sur une poutre métallique, et à l’index qui montre le sol, à l’inverse sur le retable d’Issenheim qui a les doigts qui montrent le ciel.

Sur la droite il y a un tas de cadavres dont un a les jambes à l’envers et le corps complètement criblé de balles. Il n’y a qu’un seul homme vivant qui émerge des cadavres, on peut penser qu’il de subir une attaque au gaz puisque il est complètement habillé et porte un masque à gaz. L’arrière-plan n’est constitué que de ruines dans la brume. Le ciel est pâle et un peu lumineux à droite mais à gauche il est sombre et menaçant.

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