Discrimination à l'embauche

La discrimination à l’embauche

Introduction :

J’ai choisis de faire mon dossier sur la discrimination principalement à l’embauche en raison de ma couleur de peau et pour prouver que en France le racisme est toujours présent et que la différence n’est toujours pas acceptée dans notre pays.

La discrimination à l’embauche est une discrimination évoquée lorsque des chercheurs d’emploi sont traités de manière différenciée sur une base de critères sélectifs qui manquent de justification objective et raisonnable à l’égard du poste de travail à pourvoir.

En France, la première discrimination est celle par rapport à l’âge, en effet un candidat âgé entre 45-50ans reçoit moins de réponses positives qu’un candidat âgé entre 25-30ans. En réalité, les chances d’un candidat âgé sont plus faibles.

Viens ensuite la discrimination au niveau des femmes mariées et ayant des enfants. Ce genre de candidature est clairement repoussé pour les emplois ouvriers mais pour les emplois relevant des professions intermédiaires, les candidatures des femmes sont mieux accueillies. Pour un candidat en situation de handicap (qui est reconnu Cotorep) il a 2fois moins de chances de décrocher un entretien d’embauche, les résultats sont médiocres dans les emplois en contact avec la clientèle mais très bon pour les postes d’encadrement pouvant s’expliquer par la pénurie de candidats cadres en situation de handicap.

Nous avons ensuite la discrimination liée à la beauté évalué à 29% de chances de moins d’être convoqué à un entretien d’embauche, en effet le physique joue beaucoup sauf pour les postes d’ouvriers où l’apparence physique n’a pas d’importance pour obtenir une réponse positive après un envoi de CV, de même pour les postes de cadres où l’effet de l’apparence est modeste.

Viens en dernier lieu la discrimination sur notre patronyme étranger (sans photo) candidat qui reçoit 3fois moins de réponses qu’un candidat au nom et prénom « français de souche ». En effet en 2004, sur des emplois de commerciaux un candidat maghrébin avait 5fois moins de réponses positives qu’un candidat de « référence ». Cette discrimination est particulièrement forte pour les postes de cadre. Un candidat cadre d’origine maghrébine obtient près de 6fois moins de réponses positives qu’un candidat au patronyme « français de souche ». La discrimination reste toujours élevée même si les résultats sont meilleurs pour les employés et professions intermédiaires. La discrimination est de moindre ampleur pour les emplois ouvriers (2fois moins de chances d’obtenir une réponse positive), détenir des diplômes de niveau plus élevé ne semble pas avoir d’effet significatif. On note une discrimination qui reste très forte pour des emplois très recherchés de soudeur ou de plombier. Pour les postes en contact avec la clientèle de commerciaux, la discrimination est particulièrement forte alors même que le marché du travail est favorable aux demandeurs d’emploi.

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