Question sur l'immigration
TD : Question sur l'immigration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hecaude • 18 Décembre 2012 • TD • 1 816 Mots (8 Pages) • 1 334 Vues
QUESTION 1 : L’immigration
a) Suite à la dernière guerre mondiale, le Québec a vu naître le baby-boom. Les jeunes adultes se mariaient et fondaient une famille de manière précipitée. Grâce à la grande production des biens et services de guerre, cette explosion démographique fut facilitée. La population souhaitait maintenant des changements dans la province. Au cours de la révolution tranquille, elle assiste donc à de nouvelles réformes, à la création de nouvelles institutions et à une amélioration des conditions de vie. Puis, dans les années qui suivirent, on remarque une ouverture aux autres continents plus prononcée, une dénatalité ainsi qu’un affaiblissement de la famille. Aujourd’hui, le Québec fait face à un vieillissement de la population. La révolution tranquille a en effet apporté d’importants changements dans la structure de la famille et dans le rôle des femmes. Les femmes sont maintenant actives sur le marché du travail. Elles ne se consacrent donc pas à la création d’une famille avec de nombreux enfants. Le taux de fécondité diminue progressivement. L’immigration est donc souhaitable pour la province du Québec. La révolution tranquille démontre la volonté du Québec d’intervenir dans la sélection des immigrants et dans leur intégration à la communauté francophone, par la création du ministère de l’Immigration en 1968 et par la loi 101 en 1977 par exemple. Le Québec est maintenant plus ouvert sur le monde et supporte le pluralisme ethnique. Son développement économique a besoin d’une immigration abondante
b) Depuis une durée d’un moi, à titre de journaliste pour une radio communautaire, je corresponds avec une radio étrangère qui se trouve en Afrique du Nord. Ceux-ci veulent que je leur dresse un portrait actuel de l’immigration du Québec. De nos jours, le Québec fait face à un vieillissement de la population. Cela entraînera plusieurs problèmes comme, par exemple, une hausse des frais reliés au domaine de la santé et peut-être même qu’il faudra débourser plus d’argent pour les pensions de vieillesse. Les baby-boomers qui sont maintenant sur le marché du travail le quittent graduellement. Les travailleurs québécois qui entreront sur le marché du travail ne suffiront pas à les remplacer. Le baby-boom aura seulement servit à retarder le vieillissement de la population et aura rendu le passage d’une population jeune à une population vieille beaucoup plus brusque. Le Québec a donc besoin de plus de personnes jeunes pouvant travailler. Les immigrants sont donc essentiels à la province québécoise. Une revue traitant de l’information sociale et religieuse à même mentionné : « Les nouveaux arrivants comptaient, ces années-ci, pour près de 70 % de la nouvelle main-d’œuvre disponible au pays. Avec la faible natalité que l’on connaît depuis des décennies, la croissance de la population active proviendra bientôt presque entièrement des immigrants. » (RND, 2005, p.1)
En 2008, la plus grande fraction des immigrants provient de l’Algérie, soit 8,1%, suivie de près par la France, soit 7,8%. Les immigrants en provenance de la Chine sont au 3e rang avec 7,6%. Nous avons reçu 45 264 immigrants au courant de cette année venant de tous les continents. Les immigrants viennent principalement s’installer au Québec pour des raisons économiques avec une majorité de 61,3%. Parmi ceux-ci, la plupart sont qualifiés ou sont en affaires. 22,1% des immigrants viennent pour des raisons familiales, ce qui place cette raison au 2e rang. Les réfugiés ne représentent, quant à eux, qu’environ 10% des immigrants (Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, 2009).La ville qui les attire le plus est Brossard, suivie par Dollar-des-Ormeaux, puis Montréal.
En 2006, environ un immigrant sur trois possède un grade universitaire. Si l’on tient compte seulement des immigrants arrivés entre 2001 et 2006, âgés de 25 à 64 ans, 65 235 de ses immigrants sont titulaires d’un grade universitaire. Au total, durant la même période, 168 315 personnes se situant dans la tranche d’âge 25-64 ans sont titulaires d’un grade universitaire. Les immigrants représentent donc 38,8 % du nombre total de titulaires (Institut de la statistique du Québec, 2009).
Au niveau international, le Québec accueille plus d’immigrants qu’il perd de sa population. Par contre, plus de québécois quittent la province afin d’aller s’en installer dans une nouvelle que le contraire. Afin de bien accueillir ses immigrants, il existe plusieurs organismes gouvernementaux afin de les aider à s’intégrer à la population québécoise.
Ce n’est pas simple d’immigrer. Beaucoup de personnes voulant quitter leur pays natal se déclarent persécutés afin d’avoir la possibilité d’obtenir le statut de réfugié. (RND, 2005) Ce n’est pas tout le monde qui peut faire une demande d’asile. Selon le site de citoyenneté et immigration du canada, le Canada «offre une protection aux personnes se trouvant au Canada qui craignent la persécution si elles retournent dans leur pays d’origine et qui ne veulent ou ne peuvent pas y retourner. Les personnes visées par une mesure de renvoi ne peuvent pas demander l’asile». (Gouvernement du Canada, 2010)
QUESTION 2 : Politiques d’aménagement du pluralisme
Le Québec est l’une des provinces du Canada où il y a le plus de personnes non-pratiquants. En effet, l’influence de la religion a diminué d’une manière considérable depuis plusieurs décennies. Cependant, la diversité religieuse demeure toujours. L’ampleur de la diversité culturelle croissante au Québec augmente, par le fait même, la diversité religieuse. Cette diversité alimente plusieurs débats. La tolérance et l’ouverture du Québec sont souvent remises en question. Le port des signes religieux ostentatoire est un sujet de débat parmi plusieurs autres. Entre autre, on se demande s’ils devraient être interdits dans les écoles primaires et secondaires. En tant que sociologue, il est de mon devoir de faire
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