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Le québécois.

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Par   •  9 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 211 Mots (5 Pages)  •  867 Vues

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Thèse : Clarence Blackburn
Antithèse : Leila Lirette
Synthèse : Sammie Scherrer
Groupe 017

Dissertation d’un texte informatif

Travail présenté à
Mme. Marie-Josée Robillard
pour le cours
Littérature québécoise (601-103-MQ)

Cégep Garneau
16 septembre 2016


Au fil du temps, une série d’évènement ont mené à ce qu’au Canada, le français soit toujours dans notre culture. La cause première à cette assimilation échouée fut l’acte de Québec, en 1774, reconnaissant le catholicisme. À partir de cet Acte, plusieurs lois, protégeant notre langue, ont été adoptées. Ce cheminement historique est un exploit en soi. Aujourd’hui, la langue parlée et écrite utilisée au Québec, devrait-elle être une fierté ou devrions-nous nous en désoler ? C’est dans cette dissertation que l’on élaborera sur cette question en tenant compte de la culture de la langue française et l’éducation, en allant à l’encontre de ces sujets grâce à la mondialisation et les technologies d’aujourd’hui.

En premier lieu, la langue française est le fondement du caractère distinctif du Québec au sein de la fédération canadienne. Contrairement aux autres canadiens et canadiennes –et même aux autres américains et américaines-, c’est dans cette langue que la majorité des québécois et québécoises interagissent depuis plus de 400 ans. Par leur interaction, en français, les québécois et québécoises se transmettent et se racontent, de génération en génération, leur culture, leurs traditions, leur histoire et leurs croyances. Pierre Bourgault écrit : « Une langue vit de sa nécessité ou périt de son inutilité. Il est donc vrai que la qualité du français au Québec dépend directement de la nécessité qu’on a de le parler en tout temps et en tous lieux ». Au Québec, le dialecte franco-québécois est fondamentalement nécessaire. Il est porteur de son identité et de son héritage. Sans lui, le Québec ne se souvient plus... Comment traduire les mots ou expressions québécoises populaires, tels que « tourtières », « poutine », « banc de neige », « gibelottes », etc. Chez un québécois ou une québécoise, ces mots et expressions évoquent pourtant tant d’images et de souvenirs. C’est par ceux-ci qu’ils se distinguent et se définissent. Un Québec sans dialecte franco-québécois est donc un Québec neutre, sans saveur ni personnalité. Sans leur langue, les millions de Québécois et de Québécoises sont démunis de leur culture, de leur histoire et de leur identité. Heureusement, à mesure que le dialecte franco-Québécois vieillit, il se voit enrichit par de nouveaux ambassadeurs de talent.

De plus, le Québec est une pépinière d’artistes qui contribuent à l’appartenance des québécois et québécoises envers la langue française. Grâce à l’éducation que l’on en fait, le français a ses racines bien encrées dans de petites villes et leurs histoires. De magnifiques caractéristiques, de la langue typiquement québécoise, s’en émergent. D’excellents artistes offrent des œuvres de grande qualité réalisées en totalité au Québec. Tant à l’écrit qu’à l’oral, des écrivains, des chanteurs et raconteurs marquent l’évolution du dialecte franco-québécois. Actuellement différents artistes se démarquent par leur appartenance au franco-québécois sur la scène mondiale, tel que Xavier Dolan, Céline Dion, Fred Pellerin et bien d’autres. Ceux-ci sont très fiers de leur langue maternelle.  Xavier Dolan a réalisé 5 films en français. Céline Dion a fait 15 albums en français. Fred Pellerin, artiste raconteur émergent, a fait 8 œuvres en dialecte franco-québécois. Dolan, Dion et Pellerin ne sont que quelques artistes parmi tant d’autres portant le message de l’importance et de l’amour de la langue française au Québec.

D’autre part, certains craignent que la mondialisation ait eu un effet dévastateur sur notre langue. En fait, l’influence américaine a plutôt tranquillement changé notre vocabulaire tant à l’orale qu’à l’écrit. Notre français serait même parfois cité comme une langue traduite. Avec la loi 101, plusieurs pensaient que notre langue québécoise serait à l’abri de l’assimilation, pourtant, selon Gaston Miron, il serait faux de le croire : « Automobiles avec monnaie exacte seulement/ Automobiles with exact change only. Si on retire l’anglais, ce « français » perd toute signification.»[1] Il est vrai qu’aucun anglicisme lexical ne peut être décelé, mais, de son point de vu, il s’agit ici de «l’anglais en français»[2]. Il est possible d’avoir un certain contrôle sur l’usage des mots anglophones. Par contre, lorsqu’il est question d’une phrase mal traduite, aucun chasseur d’anglicismes lexicaux ne peut déceler l’erreur puisque ces phrases sont elle-même une erreur.

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