Larmes de joie
Commentaire de texte : Larmes de joie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samzas9723131 • 16 Janvier 2014 • Commentaire de texte • 383 Mots (2 Pages) • 760 Vues
Le calme est retombé soudainement, jeudi au petit matin, autour du puits de la mine de San José, au nord du Chili. Après 24 heures de tension, d’angoisse mais surtout de joie intense, l’opération de sauvetage des 33 mineurs chiliens s’est achevée sans un seul accroc. Tous sont désormais libres, après 70 jours sous terre.
Des larmes de joie
Dans la nuit de mardi à mercredi, peu après 5 heures du matin, le premier homme à surgir des entrailles de la terre a été Florencio Avalos qui est tombé dans les bras de son fils, un petit garçon de 7 ans, en larmes, qui a ému le monde entier
Une nuit plus tard, Luis Urzua, 54 ans, considéré comme le chef du groupe des "33", a été le dernier mineur à sortir. "Viva Chile.Y mierda", a alors lancé le président chilien Sebastian Pinera. "Une tournée dans la mine de 70 jours, j’avais jamais connu. Honnêtement, c’est un peu long", lui a rétorqué Luis Urzua, selon les propos recueillis par Emmanuel Renard, l’envoyé spécial d’Europe 1 au Chili.
Le Chili s’est découvert au cours des derniers jours des héros. Parmi eux, Manuel Gonzalez. Ce sauveteur avait été le premier à descendre dans la mine auprès des miraculés. Il a aussi été le dernier à remonter, utilisant pour la dernière fois la nacelle Fénix 2, baptisée comme l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres.
Face au président chilien Sebastian Pinera, Manuel Gonzalez n’a eu qu’une seule mise en garde : "que cela ne se reproduise plus jamais et que cela puisse nous servir d'expérience pour les mines au Chili".
Un succès pour le Chili
Pour les autorités chiliennes, cette opération de sauvetage, baptisée San Lorenzo, du nom du saint-patron des mineurs, est un succès complet. Tous les mineurs sont sains et saufs, en relative bonne santé et les secours sont même allés plus vite que prévu bouclant le sauvetage en 24 heures environ.
Les familles des 33 mineurs sauvés ont célébré la fin de leur calvaire, en grimpant une dernière fois sur la colline au-dessus du "Camp de l’espoir", le bien nommé. Les mineurs doivent encore subir des examens médicaux. Deux doivent être opérés pour des problèmes dentaires. Un moindre mal : pendant 17 jours, leurs familles ont pensé qu’ils étaient morts. Elles ont retrouvé des légendes vivantes, qui vont être très sollicitées.
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