Culture générale: les objets

CULTURE GENERALE

SYNTHESE N°1 : LES OBJETS

La majorité des objets qui nous envahissent ont une destination précise, clairement identifiable. Utiles, ils étendent le pouvoir de l’homme et facilitent la vie quotidienne, fruits des innovations technologiques, ils alimentent aussi le mythe du progrès constant de l’humanité. La valeur d’un objet se réduit elle qu’à sa fonction ou son besoin qu’il satisfait ?

Les auteurs du corpus nous convient à réfléchir sur la valeur de l’objet et son changement.

Le premier document est un recueil de texte intitulé Mythologies de Roland BARTHES en 1957. Le deuxième document intitulé Les choses est un extrait de roman écrit en 1965 du romancier George PEREC. Le troisième document est un essai intitulé La Société de consommation écrit par Jean BAUDRILLARD en 1970. Enfin le quatrième document est une image nous présentant une Chaise de bistrot par Michaël THONET en 1859 et une Plastic chair de Verner PLANTON en 1959.

Nous nous demanderons si les objets peuvent-ils changer notre quotidien ?

Nous répondrons à cette question en synthétisant les documents suivants et nous terminerons par une conclusion.

Le premier document nous présente l’automobile notamment la DS qui est apparu au XIIIème siècle comme un objet superlatif, elle a changé le mythe de l’automobile. La voiture est considérée comme un moyen de transport efficace, simple mais esthétiquement basic, elle ne nous tape pas dans l’œil ne nous impressionne pas, l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques d’époque comme cela est précisé dans l’extrait de Roland BARTHES. Tandis que Citroën, en sortant sa nouvelle voiture la DS, a réussi à révolutionné le monde de l’automobile. C’est un objet tombé du ciel, descendu d’un autres univers. Il y a dans la DS l’amorce d’une nouvelle phénoménologie de l’ajustement, comme si l’on passait d’un monde d’éléments soudés à un monde d’éléments juxtaposés et qui tiennent par la seule vertu de leur forme merveilleuse, quand a la matière, elle est légère au sens magique. La vitesse est moins sportive, moins agressifs, d’une forme héroïque à une forme classique. La DS est devenue un objet d’art humanisé et a marqué un changement dans la mythologie automobile. Elle a su se distingué des autres en étant plus esthétique, plus pratique, moins agressives, plus légère et objective.

Le deuxième document nous présente un jeune couple transformant les objets en pièce de musée, en objets d’art pour leur simple bonheur. Il s’enthousiasmait pour le moindre objet, une simple pipe ou bien une valise noir minuscule, ils arrivaient à le transformé et à lui donner de la valeur. C’est une obsession de vouloir obtenir tous les objets en leur possession. « Il aurait fallu que le monde, les choses, de tout temps leur appartiennent, et ils y auraient multiplié les signes de leur possession » comme cela est cité dans le texte, leur plaisir était simplement cérébral, ils aimaient la richesse avant d’aimer la vie.

Le document 3 nous présente les objets qui ne sont plus liés à une fonction ou à un besoin défini

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