Changement immigration haïtienne

Changements que la situation entraîne sur la structure familiale à l’étude.

Dans la majorité des cultures, la famille occupe une place importante dans la vie des individus. La famille est le premier milieu de vie où l’individu peut construire sa vision sur le monde (valeurs, traditions, identité). En ce qui vient à la communauté haïtienne, la famille demeure un appui sans équivoque cependant, la place qu’elle occupe parmi les membres, son importance et les liens entre les membres peuvent différés lorsque ceux-ci migrent dans un autre pays. Dans la communauté haïtienne, dans leur pays d’origine, on y trouve une structure familiale qui ressemble beaucoup à celle de la famille moderne. La mère est celle qui subvient aux besoins de la famille et qui veille à l’éducation des enfants. Le père, lui, joue le rôle de pourvoyeur et fait preuve d’autorité où l’affection est très pauvre. Cependant, les enfants, eux, doivent accorder une grande importance à l’école. Ils doivent également respecter les adultes, une valeur primée chez les Haïtiens, ils ne peuvent mettre en doute les paroles d’un adulte (parent ou pas). Leurs opinions et leurs désirs ne sont pas une préoccupation pour les parents ce qui inspire beaucoup la famille traditionnelle.  En immigrant au Québec le système familiale auquel ils étaient habitué se dilue avec la présence d’une culture différente dans leur voisinage, à l’école et dans leur milieu de travail. Ils forment un genre de compromis où ils acceptent que les enfants, par exemple, puissent s’exprimer et s’affirmer cependant, le parent y met des limites et fait preuve d’une plus grand sévérité que les parents québécois  car l’impolitesse doit être punie. Lorsque les enfants vieillissent, ceux-ci concilient les valeurs acquises étant jeunes avec celle de la société québécoises.

Effet bénéfique ou avantage

Au départ,pour le Québec, l’arrivée d’immigrants haïtiens était très positif . Les Afro-Antillais répondaient parfaitement aux critères professionnels que recherchait le Québec, ils parlaient français, étaient catholiques, possédaient une culture avancée et avaient des compétences professionnelles qui les rendaient éligibles à plusieurs emplois. Tout le contraire de l’immigration des années qui vont venir où la plupart cherche à fuir leur pays d’origine.  Pour les Haïtiens, c’est un chemin vers une vie meilleure, un nouveau départ. Ils laissent derrière eux un pays rongé par la pauvreté « 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté [...] Haïti est classé 150e dans l’indice du développement humain [...] Cet indice prend en compte l’espérance de vie, le niveau d’instruction et le produit intérieur brut par habitant des pays. À Port-au-Prince deux habitants sur trois vivent avec moins de 56$ par mois.» ^[1] 

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