TPE : Peut T'on Donner Une Prix (cout) A L'environnement
Mémoires Gratuits : TPE : Peut T'on Donner Une Prix (cout) A L'environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Obrian5 • 9 Février 2013 • 7 503 Mots (31 Pages) • 1 103 Vues
I) Le Prix de la Destruction
« L’économie mondiale va mal. Financièrement, nous vivons au-delà de nos moyens. » annonce James Leape, directeur général du WWF International. Nos sociétés modernes sont basées sur la satisfaction de besoins de consommations, l’enrichissement du capital, l’amélioration du confort. Mais cette définition du progrès n’est pas durable. La production de masse et l’alimentation d’un système économique fou entrainent inégalités, pollutions, destructions et tensions. Nous en voyons aujourd’hui les failles : cette économie capitaliste est un colosse aux pieds d’argile, la circulation de flux monétaires démesurés et incontrôlés a fini par s’effondrer, alors qu’une crise globale s’empare du monde.
« Mais une récession financière n’est rien en comparaison de la menace d'un resserrement du crédit écologique. » La planète Terre est notre seul habitat. Et nous l’exploitons sans retenue pour nourrir notre progrès. Mais cela n’est pas sans conséquences, pour la biosphère, pour l’espèce humaine, et pour l’Humanité. C’est ce qu’on appelle le prix de la destruction. Restant dans une optique actuelle, nous verrons quels sont les effets aujourd’hui de la destruction de l’environnement sur notre société.
Nous prendrons pour point de départ la Révolution Industrielle puisque c’est à ce moment que tout a commencé à s’accélérer. Nous verrons ensuite en quoi la pollution est, en plus d’un désastre écologique, une véritable plaie ouverte pour l’économie et quelle est donc la faille de notre volonté de développement.
I) Les Débuts de la Société de Consommation : la Révolution Industrielle
La plupart des problèmes écologiques comme l’urbanisation, la croissance démographique, l’industrialisation, la production de masse, l’exploitation des ressources mondiales actuelles découlent essentiellement des conséquences de la révolution industrielle. Le progrès technique, la modernisation, l’enrichissement, l’accès à la consommation vont, eux, de pair avec la pollution, les dégâts environnementaux, l’imprévoyance ainsi que les risques majeurs dont on doit aujourd’hui se préoccuper activement.
La notion de progrès est donc à double tranchant :
- d’un côté on profite du confort et d’une grande qualité de vie dans les pays développés (hyper consommation), mais le « prix à payer » est très élevé :
- pollution
- risques majeurs (AZF , Tchernobyl )
- saccage de la nature, déforestation massive (notamment en Amazonie)
- Réchauffement climatique à cause de l’effet de serre / fonte des glaces aux pôles
- menaces sur la biodiversité. ( ce terme désigne l’intégralité des organismes vivants de la terre. Ceci inclut la variabilité génétique à l’intérieur des espèces, la diversité des espèces associées et de leur interaction, et celle des processus écologiques qu’ils influencent ou dont ils sont les acteurs).
De plus l’afflux d’une grande population et son développement dans des villes, donc des espaces restreints, a entraîné des conditions sanitaires déplorables ainsi que de la pollution, tous deux liés à l’accumulation des déchets, à une mauvaise gestion des ressources en eau et de l’évacuation des produits toxiques.
Le développement d’une industrie déraisonnée a donc un impact environnemental et sanitaire direct, mais qui se prolonge dans le temps. De plus, appareils vétustes, fabrication rapide, prise de risques inconscients, tout cela, nous devons l’assumer et le remplacer aujourd’hui. Les fuites de produits toxiques sont cas courants dans ces installations industrielles. Les dégâts qu’elles engendrent par écoulement, infiltration et évaporation sont parfois très importants. Plusieurs événement graves dans des centrales nucléaires de la drôme ont eu lieu cet été sans que les pouvoirs publics n’en aient vraiment parlé ou tout du moins en minimisant les faits. La désinformation est une pratique courante, comme on la vu lors de l’explosion à Tchernobyl.
Le développement économique et industriel de pays immenses comme la Chine et l’Inde, qui tentent de plus en plus à vivre selon le même modèle que nous ,et donc avec les mêmes abus, va poser dans quelques années d’énormes problèmes, notamment au niveau des ressources énergétiques ainsi que de la pollution & de la gestion des déchets (pétroliers ,chimiques & nucléaires ).
Heureusement, il existe dans ces pays des projets pour créer des quartiers ou des villages qui prennent en compte toutes ces problématiques , et où la notion de développement durable est très importante
II) La Pollution : un désastre environnemental et économique
Notre développement est à l’opposé de la notion de « durable ». Il se fonde sur la consommation de ressources dans un contexte à court terme, pour une croissance rapide et importante. Notre demande en énergie, en produits de la terre et en eau est excessive et inconsciente. Les conséquences sont sensibles sur la biodiversité et la population, mais trop rarement révélées et prises en compte.
Or ce rythme n’est pas soutenable. Nous épuisons nos ressources énergétiques, ressources qui n’ont pas évolués depuis des décennies. Nous empoisonnons notre air, notre eau et notre nourriture
L’énergie : notre moteur et notre avenir
L’énergie est bien sur le moteur de l’économie. Sans énergie, pas d’industries, pas de transports, pas de communications, pas de production. L’accès à l’énergie est donc fondamental au progrès.
Les principales sources d’énergie actuelles sont les énergies fossiles. Il s’agit principalement du gaz, du pétrole, du charbon et de l’uranium. Ces ressources sont fossiles, donc il faut aller les chercher : forages, mines, exploitations et raffineries sont donc de mises. Ces installations ont un coût, et doivent être régulièrement remplacées à cause de l’épuisement des ressources. Et c’est là un des problèmes de notre dépendance à ces énergies. En 2004, on prévoyait en effet que l’on disposait de réserves de pétrole pour 40 ans, de gaz pour 60 ans, et de charbon pour 400 ans. Pour préserver une dynamique économique, il faut donc trouver des sources d’énergie renouvelables,
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