Les résistances Armees
Étude de cas : Les résistances Armees. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elnharo • 24 Février 2015 • Étude de cas • 525 Mots (3 Pages) • 667 Vues
INTRODUCTION
Les résistances ont été la réponse des Africains face à l’invasion, l’occupation, l’exploitation et l’aliénation par les puissances européennes. L’ampleur et les formes de ces résistances ont été variables d’une zone à l’autre, en fonction des structures politiques en place et des caractéristiques des populations.
Deux forme ont été déterminante : les résistances armées et les résistances passives avec dans chacune, des natures variées.
I. LES RESISTANCES ARMEES
Elles sont liées au caractère hautement guerrier de la plus part des sociétés africaines. Dans chaque royaume africain, il existait une classe guerrière au service du souverain islamisé ou animiste. Les moyens de défense utilisé sont la guérilla, le guet-apens, les armes blanches et même des armes a feu. Les résistances ont été partout violentes en Afrique, mais c’est surtout en Afrique Occidentale qu’elles sont eu le plus d’impact dans le temps et l’espace.
A. LES RESISTANCES ARMEES ISLAMISEES OU MARABOUTIQUES ;
EL HADJI OMAR TALL (1797 – 1864)
Originaire du Fouta, El Hadj Omar se rend en pèlerinage à la Mecque où il est nommé Khalif de la Tijanya en Afrique Occidentale et est installé en Dinguiraye. Il commence la conquête d’un vaste empire qui s’étant du Bambouck à Tombouctou.
En 1855, il se heurte aux troupes française en route vers Tombouctou cet rencontre se solde par bataille de Guidimakha.
En Avril 1857, il assiège le fort Médine capital du Khasso. Vaincu en juillet, il se concentre sur Macina et le pays Bambara.
Indignés de l’occupation de leur royaume par un frère musulman les Peuls Khadrya du Macina se révoltent et finissent par assiégé El Hadji Omar dans Hamdallahi la capital, en 1863. Il réussit à s’échapper et se réfugie dans les falaises de Bandiagara où il disparait mystérieusement dans la grotte de Diagambéré.
Sont fils Ahmadou Cheikhou TALL, installé a Ségou, tente de continuer l’œuvre de son père, mais sont autorité est contestée par les Bambara Animiste et les Peuls de la confrérie Khadrya. De plus sont refus de s’allier à Samory réduit considérablement ses possibilités de résistance face aux troupes d’Archinard. Contraint d’abandonner aux Farçais une grande partie de sont empire (Ségou, Dinguiraye, Kaarta, Nioro…). Il meurt insoumis, en 1898, à Sokoto.
SAMORY TOURE
Roi du Wassoulou, il se converti à l’islam et prit le titre d’Almamy, pour mettre sont pouvoir religieuse aux services de la résistance contre l’impérialisme français. Son empire est comprit entre le fleuve Niger, le Fouta Djallon, la Sierra Léone et la Côte d’Ivoire, avec comme capital, Bissandougou.
Homme intelligent disposant d’une armée solide et bien organisé Samory a été l’un des plus grands
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