Le Monde Du Travail Pour Les Femmes
Mémoires Gratuits : Le Monde Du Travail Pour Les Femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Octobre 2013 • 2 201 Mots (9 Pages) • 1 063 Vues
2) Les femmes et le monde du travail
Les femmes sont soumises, au quotidien, à plus de discriminations, de précarité et de chômage que les hommes mais il y a aussi un écart considérable entre les rémunérations des hommes et des femmes. De plus, elles n’ont pas les mêmes avantages sur le marché du travail, d’autant plus que la femme y est rentrée beaucoup plus tard et commence à s’affirmer, avec encore beaucoup de mal.
Les femmes face à l'emploi
A l’embauche, il existe plusieurs sortes de discriminations comme celui par rapport à l’âge, aux origines, à l’apparence physique, aux mœurs, à l’orientation sexuelle, à l’état de santé ou à l’handicap, que ce soit pour les hommes et pour les femmes.
Pour les femmes, nous pouvons retrouver encore d’autres discriminations comme celui de la maternité et les gardes d’enfants. Les patrons font plus attention à l'embauche d’une femme car le fait qu'elle puisse tomber enceinte ne va pas dans l'intérêt de l'entreprise. De plus, après la grossesse, elle aura le droit à un congé maternité. Et son absence peut-être un problème pour l’employeur.
Si elle a déjà un, ou plusieurs, enfants, l’employeur se méfiera car elle risque d’être en retard à cause de l’accompagnement des enfants à l’école, ou d’une indisponibilité de dernière minute car l’un d’eux peuvent tomber malade et obligera la mère a resté auprès d’eux. C’est pourquoi les femmes ont souvent choisis de travailler à temps partiel.
Le travail à temps partiel est un phénomène récent des années 1980, ou près de 1,5 millions d’actifs y sont adhérents. Cela permet aux femmes d’avoir plus de temps pour leurs domiciles, ou même pour elles. Les femmes sont bien plus victimes de la précarité et du sous-emploi que les hommes. Il y a 82% des femmes de la population active et 20% d’elles travaillant à temps partiel pour 4% d’hommes, comme nous le montre ce tableau ci-dessous :
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Cependant, toutes les femmes travaillant à temps partiel ne l’ont pas toutes voulu. Les caissières, vendeuses, ou encore les femmes de ménages, qui préfèrent avoir un emploi avec des heures extrêmement décalées et éclatés et un revenu mensuel inférieur au SMIC qu’être au chômage, car beaucoup de femmes sont en sous-emploi, dans une situation où elles travaillent moins que ce qu’elles veulent.
Il y a, d’après l’INSEE, en 2007, 1,1 millions de femmes dans cette situation contre 300 milles hommes. Ce travail à temps partiel est remis en question car l’avenir du salariat féminin est multiplié rapidement par leur effectif. Et les femmes qui veulent « travailler plus pour gagner plus » auront du mal car on ne peut pas associer les faibles revenus et une vie professionnelle qui est hachée par le chômage et les petits boulots.
De plus, d’après l’INSEE, les femmes ont une pension deux fois plus inférieure à celle des hommes (692 euros pour les femmes contre 1 535 pour les hommes). La retraite est aussi très inférieure pour les femmes, quasiment la moitié de celle des hommes. C’est en 1990 que ce taux se resserre et est à moins d’un point d’écart en 2009. Évolution du taux de chômage par sexe en France :
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Comme on le voit sur ce graphique, les femmes sont bien plus touchées par le chômage. Elles sont pratiquement 50% à être au chômage lorsqu’elles ont moins de 30 ans alors que 41% des hommes sont touchés. De 30 ans à 49 ans, les femmes sont moins touchées, 28% contre 21% des hommes. Cela se stabilise un peu plus quand elles ont plus de 50 ans, elles sont 11% pour 12% des hommes. Mais cela ne change pas le fait qu’elles soient plus touchées par le chômage que les hommes, qui connaissent moins d’inégalités au travail que les femmes.
Après une scolarisation aussi orientée en fonction du sexe, les femmes sont souvent face à des même postes et donc, confrontées aux même problèmes. Les hommes sont peu touchés par le chômage, car les filières fréquentées amènent à beaucoup plus de débouchés que les femmes, et donc, en poursuivant leur études, ils peuvent accéder à de hauts postes ou à des secteurs particuliers et plus rentables, où le temps partiel est moins fréquent et où le chômage est rare.
Avec l'orientation sexuée dont sont victimes les femmes (elles sont amenées, souvent implicitement, à choisir des filières qui ouvrent sur des débouchées dans des secteurs moins rentables que les hommes) elles sont moins nombreuses dans ce cas-là. Ces choix d'orientation ont un effet sur leur carrière professionnelles.
2. Les femmes dans l'emploi
Dans le travail, l’inégalité la plus trouvé est l’écart de salaire. En 2002, les femmes gagnaient 18% de moins que les hommes. Même si ce pourcentage tend à réduire, puisque l'on observe qu'en 1950, la femme gagnait 34% de moins qu'un homme, la différence de salaire reste importante pour tous temps confondu. (cf doc 1)
Le premier facteur susceptible d'expliquer ces inégalités de salaires est la différence du temps de travail. Les femmes sont 5 fois plus souvent en temps partiel que les hommes (cf doc 2). Donc il est logique que leur revenu tous temps de travail confondu soit inférieur à celui des hommes. De plus les hommes font plus d'heures supplémentaires ce qui augmente leurs salaires. Pourtant, même à poste equivalent et à expérience équivalente : les femmes touchent 10 % de moins.
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Doc 1
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Doc 2
Les femmes qui n’ont aucune qualification spécifique sont les plus touchées par cet écart de salaire et cette situation est beaucoup plus durable que lorsqu’un homme est dans cette situation. Pour certaines femmes, ces sacrifices sont dus à leurs vies familiales. Malgré un fort taux de femmes sur le marché du travail depuis quelques années, la présence hommes/femmes n’est toujours pas mixte. Cette importance du nombre de femmes s'explique
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