Victor Hugo, Ruy Blas 1838
Commentaire d'oeuvre : Victor Hugo, Ruy Blas 1838. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar quentops17 • 16 Septembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 338 Mots (2 Pages) • 810 Vues
Corpus : « La lettre, accessoire de jeu »
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MARIVAUX, Les fausses confidences, 1737
BEAUMARCHAIS, Le barbier de Séville, 1775
VICTOR HUGO, Ruy Blas, 1838
Mise en scène des FaussesConfidences par Didier BEZACE,2010
Identifiez les registres de ces scènes. Appuyez vous sur les textes et l’image.
Marivaux , Beaumarchais et Hugo ont choisi des registres variés pour des situations quidiffèrent . En effet , dans les trois extraits, ils utilisent la lettre comme accessoire de jeu mais cet accessoire sert également à accompagner et à renforcer les registres choisis .
Victor Hugo utilisele registre pathétique dans Ruy Blas . En effet, Hugo a voulu susciter l’émotion du lecteur, notamment avec l’invocation « Ô mon Dieu ! » (l.21) et l’appel à l’aide à la Vierge . Elle appréhende lefait de sortir la lettre « La dentelle, la fleur, la lettre, c’est du feu ! » (l.22) . La dernière didascalie montre bien les appréhensions de la Reine mais elle parvient tout de même à la sortircédant à la tentation .
Beaumarchais et Marivaux , utilise le comique et se servent de la lettre pour accentuer les effets du registre. Dans Les Fausses Confidences, Dorante, mal à l’aise, tente detrouver des excuses pour ne pas écrire la lettre qu’Araminte lui demande d’écrire, il y met une si mauvaise volonté qu’elle se sent obligée de lui faire remarquer « Je crois que la main vous tremble » (l.26). A la fin de l’extrait, Dorante est tellement gêné qu’il dit se sentir mal « Je ne me trouve pas bien, Madame. » Dans Le Barbier de Séville, Rosine se trouve également mal en début d’extrait ,comme le montre la deuxième didascalie et se dit même mourante « Je m’affaiblis, je meurs » (l.11). En réalité, elle « joue la comédie » pour que Bartholo voit la lettre dans la pochette « Il a remitla lettre : fort bien. »
Les trois auteurs utilisent la lettre pour renforcer les registres. Victor Hugo a choisi le registre pathétique pour susciter l’émotion du spectateur quant au désespoir... [à continuer]
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