Le Concept D'intrapreneuriat

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TD 4 – Entrepreneuriat – M1 19/10/09

Etude de cas: SITA

1. L'organisation est-elle entreprenante ?

a) Considérez-vous que cette entreprise est entreprenante ?

SITA est une entreprise que l’on peut caractériser comme entreprenante dans la mesure où elle revendique une culture entrepreneuriale. En effet, l’entreprise est sensible au potentiel de ces salariés et à ce qu’ils peuvent apporter que ce soit en terme d’idées ou de conditions de travail.

b) La structure de l'organisation est-elle bureaucratique ou tournée vers l'innovation ?

La structure de SITA est désormais tournée vers l’innovation. SITA a rompu avec sa tradition plutôt « mécaniste », pour glisser vers un « management de l’expérience partagée ». Au niveau hiérarchique, l’entreprise à créé une entité dédiée à l’innovation : le « comité de pilotage de l’innovation ».

c) L'innovation est-elle une problématique centrale de cette entreprise ? Pourquoi ?

SITA est une filiale du groupe SUEZ dont le métier et la collecte et le traitement des déchets. Ses clients sont principalement des professionnels et des collectivités locales. Le marché de l’entreprise est atomisé et dominé par quelques opérateurs (eux aussi filiale de grand groupe). Pour s’imposer encore plus sur le marché, SITA doit proposer des solutions innovantes à ces clients. Ces solutions peuvent être en rapport avec la maitrise des coûts, la performance du service, l’innovation de procédés, ou encore (très important dans le contexte actuel) la préservation de l’environnement.

SITA est définie par ses dirigeants comme « innovante par nature ». Ils placent l’innovation au centre de l’entreprise afin de pouvoir garantir la performance du service.

d) Comment cela se matérialise-t-elle concrètement (objectifs, formations, produit…) ?

Concrètement cela à commencé en 2001 avec le projet Cyclabelle. Cyclabelle représente le premier projet d’essaimage de l’entreprise, c'est-à-dire le soutien d’un salarié dans son projet entrepreneurial. Chez SITA, les salariés sont soutenus dans leur démarches entrepreneuriales dès lors quelles visent à améliorer leurs conditions de travail (encouragement des salariés administratifs à gérer leur travail de façon plus autonome) ou à une idée innovante concernant un produit ou un procédé par exemple.

L’entreprise a su insufflé une culture entrepreneuriale dans ses services grâce notamment à de nombreuses petites réformes comme l’externalisation de tâches qui pouvaient l’être facilement (externalisées mais toujours à la charge de la même personne, avec plus d’autonomie).

Enfin la création du Comité de pilotage de l’innovation marque la volonté d’inscrire les problématiques d’innovation jusque dans la hiérarchie. Ses liens avec la Direction Générale sont forts et directs ce qui permet une réaction rapide face aux idées.

e) Est-ce une volonté concrète de la direction générale ? Depuis combien de temps ?

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Depuis 2001 et l’exemple de Cyclabelle la Direction Générale de SITA revendique une culture entrepreneuriale au sein de l’entreprise. C’est une volonté concrète puisque des moyens sont mis en place afin de sélectionner des individus à potentiel intrapreneurial, de créer un comité pour suivre les « champions »…

f) Quel est élément extérieur à l'entreprise la contraigne à innover ?

Les problématiques actuelles liées à l’environnement pousse SITA à innover. Le recyclage est une préoccupation quotidienne qui touche de plus en plus de domaine. Seules les entreprises de traitement de déchets qui sauront trouver des nouveaux moyens de « traiter les déchets » auront une place sur le marché. SITA doit donc faire preuve de son engagement dans ce domaine là par l’innovation.

2. Existe-t-il des intraprises dans cette organisation ?

a) Ces projets innovants prennent-ils la forme d'une start-up interne, c'est-à-dire une intraprise ?

Les projets soutenus par SITA prennent la forme d’une intraprise puisqu’ils sont perçus comme un moyen pour l’entreprise d’accédé à l’innovation. Le financement de l’intraprise est à la fois sous la tutelle du comité de pilotage mais nécessite aussi des financements extérieurs (propre à l’intraprise). Concernant le développement du projet et de l’intraprise, est guidé par le comité de pilotage tout en laissant une part importante d’autonomie au « champion » de l’innovation.

b) Sinon, quelle forme structurelle l'innovation prend-t-elle ?

Si les projets innovants ne se réalisent pas, ils sont conservés à la cellule de veille de l’entreprise. SITA part du principe qu’un projet qui n’abouti pas aujourd’hui pourra peut être répondre aux problématiques de demain.

3. Quels sont les moyens mis en oeuvre par l'organisation pour accompagner le lancement des projets intrapreneuriaux ?

a) Comment cette entreprise encourage-t-elle ses salariés à entreprendre ? De quelle manière ?

SITA encourage ses salariés grâce à la mise en place de différentes formes de coaching intrapreneurial. Cela se traduit par l’innovation participative qui « vise à la libération et au développement des capacités d’initiative et de créativité de l’ensemble du personnel ». L’entreprise organise aussi des cours de créativité opérationnelle et des voyages d’études.

Du point de vue des RH, SITA recrute des collaborateurs à fort potentiel entrepreneurial.

b) Quelles sont les figures clés (sponsor, mentor) de l'entreprise qui encadrent l'innovation et la défendent auprès de la direction ?

L’innovation est encadrée par :

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 Le président d’une des 5 régions qui se partagent le territoire

 2 directeurs généraux de filiale

 Le directeur marketing du service aux collectivités

 Le directeur de l’innovation service

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