La Maltraitante Des Enfants

1.1

Pour l’étude du document 1, nous évoquerons dans un premier temps les renseignements concernant la provenance ou l’auteur du poème.

Le document 1.1/2 est à lui seul un élément du para texte. On peut notamment y distinguer une seconde partie sous forme de biographie de l’auteur. Cette biographie nous apprend les dates de naissance et de mort de Jacques Prévert (1900-1977), le succès et les caractéristiques de son œuvre et plus particulièrement le penchant naturel de l’auteur vers la défense des personnes pauvres et opprimés. De plus Jacques Prévert est un poète français reconnu pour son langage familier et ses jeux de mots.

Sous le document 1.2/2, nous pouvons lire « Jacques Prévert, Paroles. 1934 »

Ici, trois indications concernant le poème sont précisées: le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre dont est extrait ce poème, et sa date.

Juste avant le poème dans le document 1.2/2, Jacques Prévert dédit celui-ci à « Marianne Oswald ». Nous apprenons dans une note en bas de page que cette personne est en fait une amie de l’auteur à qui il s’adresse personnellement.

Nous observons dans un second temps qu’il y a peu d’éléments du para texte concernant le poème et son contenu.

La première partie du document 1.1/2 explicite le contexte et l’histoire réelle qui a inspiré l’auteur, en l’occurrence l’évasion de la maison de redressement de Belle-Ile-en-Mer de 55 enfants en août 1934 et son impact sur la société de l’époque.

Enfin, au dessus du poème se trouve son titre, « chasse à l’enfant ». Le titre, peut faire référence à un phénomène social qui touche directement l’enfant et qui pourrait lui être préjudiciable dont l’emploi du mot « chasse ». Le titre reprend l’expression « chasse a l’homme » au cours de laquelle l’homme était traqué lorsque son comportement était jugé défaillant.

1.2

Document 2 : Le document 2 quant à lui est bien plus récent ; il s’agit d’un article issu du journal Le monde diplomatique du mois de juin 2002. Son auteur est Jacques Bourquin, président de l’Association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection des mineurs et corédacteur en chef de la revue Le temps de l’histoire comme indiqué en bas de page du document.

Un premier titre, « Jeune délinquant entre éducation et punition » nous évoque explicitement le sujet du texte, soit la façon de gérer la délinquance infantile. La présence d’un sous-titre à savoir « Le fantôme des maisons de redressement » nous précise un peu plus le sujet de l’article qui concerne alors l’établissement de centres pénitenciers éducatifs.

L’amorce du haut de page nous confirme alors le sujet énoncé, le corps du texte n’en sera qu’une explication détaillée.

2.1

« La chasse à l’enfant » est un poème dénonciateur qui semble correspondre au schéma de l’ode. C’est une plaidoirie pour l’enfant, Jacques Prévert y dénonce ce qui sera nommé « les bagnes d'enfants », à la suite des mutineries d’aout 1934 qui concernaient l’évasion de 55 enfants d’une maison de redressement situé à Belle Île en Mer.

2.2

Le document 2 est un article de presse (revue) à vocation explicative. L’auteur donne son opinion et retrace l’histoire des centres pénitenciers pour enfants depuis le milieu du XIX siècle jusqu’a nos jours en expliquant la nécessité d’un châtiment de l’enfant

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