L'étude des mythes chez les écrivains

Le mot mythe. du grec « mythos », indique un récit ou une histoire, qui ne raconte pas seulement des événements, mais où on peut trouver aussi des sens cachés, ce qui rend parfois les mythes très obscures et peu compréhensibles. En général les mythes expriment des croyances, des désirs et des peurs qui concernent tous les hommes: naissance, mort et amour, alliances ou luttes contre forces de la nature et les divinités. Il s'agit souvent de tentatives d’expliquer le monde, selon critères irrationnels et anachronistiques.

Le mythe, ancien ou moderne, est un système sémiologique auquel nous attribuons une valeur sacrée.

L'étude des mythes chez les écrivains constitue un secteur de l'histoire et de la critique littéraires très important. Mythes hérités des traditions religieuses, mythes historiques célébrant des héros légendaires, mythes inventés par les poètes, mythes nés de la vie moderne, l'étude du mythe est en fait inséparable de celle de l'imagination et de l'imaginaire collectif.

Comme dit Alain Robbe-Grillet la mythologie incarne l’inconscient collectif de la société, le reflet de ses valeurs et de ses troubles. Dans la société contemporaine occidentale existent beaucoup de mythes, qui sont des mythes très banales, superficiales, reflet, comme on a déjà dit, d’une société superficielle. Les mythes modernes ne sont plus les histoires légendaires de l’antiquité, comme celle du grec Prométhée; ils sont devenus la beauté et la jeunesse, l’argent et la gloire qui derive de la richesse, la technologie et le bien etre, la science qui réussira à nous expliquer définitivement et une fois pour toutes la raison profonde de notre existence. Chez les antiques, les mythes étaient déclamés et racontés par les poètes; aujourd’hui ce sont le medias et la publicité en particulier qui nous transmettent les mythes modernes.

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