Forme d'esclavage moderne
Lettre type : Forme d'esclavage moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lyesfcm1991 • 9 Mai 2015 • Lettre type • 421 Mots (2 Pages) • 940 Vues
991. Qu'une majorité d'enfants soient victimes de ce système rend cette forme d'esclavage
choquante. Le mécanisme est ici légèrement différent, en ce que ce n'est pas la personne du
travailleur, autrement dit l'enfant, mais bien les parents eux-mêmes qui reçoivent une avance
en échange du travail de leurs enfants.
Conditions de travail :
La dernière forme d'esclavage moderne que je voudrais aborder avec vous concerne le
monde du travail. Pas celui du travail clandestin ou inhumain que nous avons déjà abordé,
mais celui du travail légal où tout un chacun exerce du mieux qu'il peut son métier.
L'article IV de notre constitution Maçonnique dit : "La Franc-Maçonnerie considère le travail
comme un des devoirs essentiels de l'homme. Elle honore également le travail manuel et le
travail intellectuel"
Il est des entreprises où le travail quel qu'il soit n'est hélas pas honoré. Dans ce cas, au lieu
d'être une source de bien-être, de joie ou d'épanouissement, le travail devient source d'un
mal-être profond.
Activité humaine par excellence, le travail est supposé anoblir l'homme et participer à
l'élaboration de son identité sociale. Qu'en est-il aujourd'hui à l'heure de la mondialisation qui
impose ses propres lois, en faisant peu de cas de la valeur humaine inscrite en chacun ?
Autrefois valeur ajoutée, celle-ci se dilue dans l'anonymat au rythme des restructurations des
sociétés, des reprises successives, des choix stratégiques qui ne s'accompagnent d'aucune
explication.
L'humiliation, l'impuissance, le manque de perspective, l'absence de dialogue et/ou
d'interlocuteur sont à l'origine de lésions psychologiques irréversibles pouvant conduire un
individu lambda, au suicide. Ce triste fléau voit sa naissance vers le début des années 1990.
UN PAR JOUR ! C'est le chiffre des suicides liés au travail en France. Une donnée révélée
par Christian Larose, vice-président du Conseil économique et social, et syndicaliste de la
branche textile. « On recense en France entre 300 et 400 décès par suicide par an, liés
directement aux conditions de travail. C'est un chiffre en augmentation. Mais j'estime qu'il est
sous-évalué », nous explique-t-il.
Ce harcèlement poussé jusqu'à l'acharnement
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