Cas d'entreprise Renault
Dissertation : Cas d'entreprise Renault. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MarionG • 5 Novembre 2012 • 5 731 Mots (23 Pages) • 2 035 Vues
Sommaire
Sommaire 1
1. Présentation du secteur étudié 2
1.1. Eléments clés du secteur et Faits marquants 2
2. Analyse externe 9
2.1. PESTEL (Opportunités / Menaces) 9
2.2. Les 5 forces de Porter + 1 11
2.3. Carte des groupes stratégiques 12
2.4. Synthèse analyse externe 13
3. Analyse interne 14
3.1. Forces et faiblesses 14
3.2. Compétences clés (Chaine de valeur) 16
4. Stratégie internationale de Renault 18
4.1. Objectifs de Renault 18
4.2. Pourquoi le choix de l’alliance stratégique ? 19
4.2.1. Présentation de Nissan 19
4.2.2. Facteurs de complémentarité 20
4.2.3. Facteurs de contingence 21
4.2.4. Modalités concrètes de l’alliance 22
5. Références 23
En 1999, Renault est le 4e constructeur de véhicule à moteur en Europe Occidentale, derrière Volkswagen, PSA et Ford. Depuis le 27 mars 1999, l’entreprise est associée au japonais Nissan dans le cadre d’une alliance stratégique sous forme de participations croisées. Cette coopération entre les deux constructeurs automobiles fera l’objet d’une analyse approfondie dans ce dossier. Renault est également partenaire de constructeurs locaux en Inde ou au Brésil, ce qui lui permet d’être présent dans les économies émergentes. Cependant, son principal débouché reste l’Europe qui représente plus de trois quarts de son chiffre d’affaires. Comme ses concurrents, Renault doit faire face à un environnement économique en mouvement et à l’accroissement des tensions concurrentielles. A court terme, l’entreprise vise à une amélioration de sa trésorerie en réduisant ses stocks. Renault compte aussi réduire ses couts de production, notamment en approfondissant les synergies avec Nissan. Renault souhaite également accroitre un peu plus sa présence dans les pays émergents pour tirer parti de la croissance de ces régions.
1. Présentation du secteur étudié
1.1. Eléments clés du secteur et Faits marquants
ACTEURS PRINCIPAUX
L'industrie automobile européenne a connu une année 1999 exceptionnelle, avec plus de 15 millions de ventes de voitures neuves. La croissance économique retrouvée au sein des principaux pays de l'Union Européenne et l'amélioration du marché de l'emploi à l’aube des années 2000, favorisent un niveau élevé de confiance des ménages qui se retrouve dans leurs comportements d'achats. Le marché de l'automobile bénéficie donc actuellement d'un contexte macro-économique particulièrement favorable. L'offre de nouveaux produits à fortement contribué à stimuler les ventes en 1998 et en 1999.
On peut dénombrer plusieurs acteurs principaux qui officient dans le secteur automobile. La filière productive automobile rassemble l’ensemble des établissements qui concourent immédiatement à la conception et la production de véhicules automobiles (constructeurs, équipementiers, fournisseurs).
Un constructeur automobile se définit comme une entreprise du secteur de la construction de véhicules automobiles dont l'activité consiste principalement à concevoir, fabriquer et commercialiser des voitures. La plupart des constructeurs ne sont que des assembleurs, c'est-à-dire que ceux-ci n'ont que des usines pour effectuer l'assemblage des pièces produites par des équipementiers auxquels sont dévolues les tâches de conception et de fabrication des pièces ou des sous-ensembles.
En Europe, le premier d'entre eux est Volkswagen, qui, avec une part de marché de 18,2 % au premier semestre 2000, devrait subi un certain tassement de ses ventes suite à la contraction du marché automobile allemand. De plus, le groupe n'a prévu de lancer que deux nouveaux modèles, représentant de faibles volumes. La principale force de Volkswagen c’est qu’elle bénéficie d'un " effet plate-formes " (c'est-à-dire que de nombreuses pièces sont communes à plusieurs modèles) particulièrement positif à la productivité du groupe.
Le second, Ford, a essuyé une réduction de ses ventes de - 7,9 % au cours du premier semestre 2000, avec une part de marché au plus bas de 10,6 %. La restructuration de son outil industriel et commercial européen, sa forte exposition au marché allemand, actuellement en phase de ralentissement, et la gamme ancienne de ses véhicules sont autant d'obstacles au redressement du groupe dans les années 2000.
Les constructeurs français connaissent des performances contrastées : PSA – Peugeot Citroën a vendu 12,9 % de véhicules en plus sur le premier semestre 2000, contre 2,4 % seulement pour Renault, dont la performance relative est à comparer avec un premier semestre 1999 exceptionnel. PSA a notamment bénéficié du dynamisme des marchés français et espagnol, à l'origine de 50 % de l'écoulement de ses ventes. Victime d'une intensification de la concurrence sur les segments inférieurs, Renault limite la progression de ses ventes a + 0,3 %, avec une part de marché de 10,8 %. Cependant, le groupe poursuit ses opérations stratégiques en vue d'accélérer ses perspectives de croissance : l'alliance avec Nissan doit avoir des retombés positifs dans l’année ou les deux ans à venir.
Parmi les grands groupes mondiaux, on retrouve en tête de liste General Motors, Toyota, Daimler-Chrysler ou encore Honda.
Constructeurs Rang Nombre de véhicules produits (en milliers)
General Motors 1 8 326
Ford 2 6 729
Toyota 3 6 626
Groupe Volkswagen 4 5 017
Daimler-Chrysler 5 4 456
PSA 6 3 262
Honda 7 2 988
Nissan 8 2 719
Hyundai-Kia 9 2
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