Rechauffement planétaire
Dissertation : Rechauffement planétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AlexHaddad • 24 Avril 2013 • Dissertation • 515 Mots (3 Pages) • 682 Vues
Divers changements observés dans le monde ont conduit à conclure à l'existence d'un réchauffement climatique planétaire :
En France, un observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), créé en 2001, compile les observations ;
En Europe, La dernière évaluation (2012, par l'AEE)7, a conclu à l'imminence de nouveaux impacts négatifs, dont économiques ; Comme prévu par la plupart des modèles, les températures moyennes ont augmenté en Europe, et les précipitations ont diminué au sud et augmenté au Nord. Les glaces arctiques et groenlandaises ont continué à régresser, de même que de nombreux glaciers européens (Les glaciers alpins ont presque perdu deux tiers de leur masse de 1850 à 2010), alors que le permafrost s'est réchauffée et que le manteau neigeux tend à diminuer7. Les crises climatiques (pics et vagues de chaleur, inondations, sécheresses) sont de plus en plus coûteuses en Europe, et inégalement réparties (notamment car les activités humaines sont croissantes dans les zones à risque ; zones qui devraient s'agrandir avec le dérèglement climatique)7. Sans dispositifs d'adaptation, les coûts générés par des évènements extrêmes attendus (plus intenses et plus fréquents) devraient régulièrement augmenter et aggraver certaines inégalités. Selon Jacqueline McGlade, directrice de l'AEE8, tous les acteurs de l’économie, dont les ménages, doivent s’adapter et réduire leurs émissions.
En Europe, la décennie 2002-2011 a été la plus chaude depuis que l'on dispose de données météo (températures moy du sol dépassant de 1,3 °C la moyenne "préindustrielle" et qui pourraient après 2050 dépasser de 2,5 à 4 °C la moyenne des années 1961 - 1990.
Des dizaines de milliers de morts sont attribués aux vagues de chaleur (plus fréquentes, plus longues)7. Le nombre de morts de froid en Europe devrait par contre diminuer7. Les inondations devraient augmenter au nord et les sécheresses au sud. L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions européennes, entrainant un doublement de la fonte de la calotte groenlandaise de 1990 à 2010 (250 milliards de tonnes de glace perdues/an de 2005 à 2009). La mer a monté en Europe d'environ 1,7 mm/an au cours du xxe siècle, avec une accélération (3 mm/an) au cours des dernières décennies, avec des variations isostatiques locale7. Des impacts sont attendus sur la flore (floraison plus précoce et/ou tardive, maladies des arbres..., mais aussi sur la faune (zoonoses, changement d'aire de répartition) et les maladies (tiques, certains moustiques et phlébotomes remontent plus au nord et en altitude). La saison pollinique est en 2012 plus longue d'environ 10 jours qu'en 1960)7. Le plancton se modifie et - hors milieux marins - la vitesse de migration/adaptation de beaucoup espèces est insuffisante par rapport à la rapidité des dérèglements biogéoclimatiques, ce qui aggrave les risques de disparition. Les rendement agricoles devraient diminuer au sud et peut-être augmenter au nord7. Le chauffage hivernal est moins nécessaire, mais climatisation estivale compense ces économies ; à la saison où les réacteurs nucléaires sont le plus à l'arrêt ou commencent parfois déjà à manquer d'eau pour leur refroidissement. Une nouvelle
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