Problèmes de distribution de l'eau potable

98 % de la distribution de l’eau potable est assurée par trois groupes privés : Suez Environnement, Veolia, et La Saur. Cependant, la situation oligopolistique de ces entreprises privées, situation dans laquelle quelques offreurs se partagent l’offre sur le marché, peut mettre en danger le modèle économique mais la conciliation de la gestion publique et privée peut permettre de réaliser des investissements futurs, dépenses engagées pour renouveler et accroître le potentiel productif. De ce fait, pourquoi est-il important pour le marché oligopolistique de l’eau de favoriser l’investissement à travers l’association du secteur publique et privé ?

Nous verrons tout d’abord pourquoi le secteur de l’eau connaît une situation difficile, puis nous analyserons pourquoi les entreprises cherchent à favoriser les investissements immatériels.

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1- Le secteur de l’eau connaît une situation difficile

Afin de lutter contre la pression économique de l’eau, les communes et les collectivités locales ont cherché à réduire et contrôler les tarifs de l’eau potable. Premièrement, elles ont renégocié les contrats entrepris avec le secteur privé pour diminuer les marges de 5%. Puis, les entreprises privées, ont baissé leurs charges sur les entretiens et amortis les équipements de ces collectivités afin de gagner en flexibilité et afficher une baisse des prix.

La négociation des prix bas n’est pas suffisante pour maintenir l’activité économique. Les grands groupes ainsi que l’approche du modèle de l’économie mixte à travers le monopole institutionnel, doivent innover afin d’établir un équilibre économique sur les prix. La faiblesse de moyens de financement de la régie publique constitue alors un frein pour envisager des opérations d’investissement. Le recours à une stratégie d’externalisation vers les sociétés privées est donc nécessaire pour obtenir des baisses de prix. Néanmoins, le passage en régie entraîne pour les petites communes une baisse du prix de l’eau grâce aux économies de gestion et la suppression de la marge réalisée par les entreprises privées qui se répercutait sur le coût. Effectivement, une gestion financière rigoureuse dans le cadre d’une régie publique doit permettre une réduction des coûts pour la population.

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Malgré une conjoncture difficile, les entreprises françaises de l’eau produisent des ressources pour la création d’un facteur capital.

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2- Les entreprises privées cherchent à favoriser les investissements immatériels

Les groupes privés français se développent vers l’extérieur pour générer des économies de coûts et des recettes futures. En effet, la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux horizons à travers l’intensification des grands projets (assainissement et distribution de l’eau) à l’échelle mondiale ont permis à ces entreprises d’améliorer leurs activités et leurs performances et ainsi de dégager du profit.

Grâce aux économies financières réalisées par ces dernières, qui sont sources d’externalités positives, le facteur capital est très peu investi et les dépenses de Recherche et Développement ainsi que de formations

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