Le citoyen peut-il influer sur les effets négatifs de la mondialisation ?
Dissertation : Le citoyen peut-il influer sur les effets négatifs de la mondialisation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julia1619 • 11 Février 2013 • Dissertation • 2 788 Mots (12 Pages) • 855 Vues
Thème : Citoyenneté et mondialisation
Problématique : Le citoyen peut-il influer sur les effets négatifs de la mondialisation ?
Introduction :
La mondialisation se caractérise par la diffusion à toute la planète de modèles économiques culturels ou politiques nés dans les pays développés du Nord. Ce phénomène s'exprime aujourd'hui surtout à travers les échanges commerciaux effectués entre les différents continents, États, régions de la planète. Il a contribué à changer les cadres de vie de l'humanité, mais on remarque que cette mondialisation n'est pas irréprochable et comporte des effets négatifs. Ainsi des mouvements sociaux se forment comme l'altermondialisme pour lutter contre ce modèle.
Pour répondre à la problématique comment le citoyen peut-il influer sur les effets négatifs de la mondialisation ? Dans un premier temps, nous verrons les effets négatifs de la mondialisation, puis nous montrerons comment s'organise le mouvement altermondialiste.
I. Les effets négatifs de la mondialisation
- La Détérioration de l'environnement :
D'après les organisation écologiques et les altermondialistes la mondialisation serait une menace pour l'environnement. Le phénomène de la mondialisation est souvent accusé d'être la principale cause de la dégradation de l'environnement mais la croissance démographique et le développement sont aussi des causes de cette dégradation, car ces deux phénomènes entraînent une exploitation intensive des ressources naturelles. Du point de vue environnemental l'accroissement des transports est une catastrophe et contribue au réchauffement climatique, la surconsommation des ressources, l'augmentation des déchets ingérables (domestiques et nucléaires) l'épuisement des ressources énergétiques (gaz, pétrole), les pollutions variées, le manque de respect des ressources naturelles sont aussi des effets néfastes
De nos jours, la dégradation de l'environnement a été obtenue à cause de la déforestation massive, aujourd'hui entre 75 000 et 200 000 mètres carrés de forêts sont détruits car le bois est une matière première pour l'industrie. La pénurie d'eau, le XXème siècle a en effet été marqué par une explosion de la consommation d'eau due à une forte croissance de la population, à une augmentation du niveau de vie et à une forte production agricole ou encore la pollution.
Ces atteintes à l’environnement concernent toute l'humanité pourtant il y a une lente prise de conscience. En 1979, il nous fallait une terre pour satisfaire les besoins de tous les hommes, après 1979 une planète ne suffit plus pour satisfaire les besoins, il faudrait 1,3 terre pour satisfaire les besoins de tous.
- L’accroissement des inégalités :
Grâce à la mondialisation on remarque que certains pays du monde ont connu de grands progrès, tout le monde s'est enrichit mais pas au même rythme. La part du sud dans l'économie mondiale s'est fortement accrue désormais elle possède 24% du PIB planétaire contre 17 % en 1950 elle progresse grâce aux pays émergents (Chine , Inde, Brésil, Mexique, Afrique du Sud)
Cependant de nombreux retards demeurent, les pays les plus pauvres restent largement en dehors du processus de mondialisation et voient leur conditions de vie stagner ou reculer notamment les pays les moins avancés où la pauvreté reste massive Le fossé ne cesse de se creuser on constate des différences de richesses, le sud produit 24% de la richesse mondiale avec 82 % de la population.
On estime que 1,2 milliard de personnes continuent à vivre avec moins d’un dollar par jour. Ainsi les richesses mondiales ont certes augmenté, mais l'écart entre les plus riches et les plus pauvres a été multiplié par 3 ces 30 dernières années. Certains se sont peut-être enrichis mais globalement, la pauvreté augmente dans les pays pauvres comme dans les pays riches (il y a plus de 50 millions de pauvres en Europe), des différences de développement entre les pays du Nord qui ont un IDH de 0,8 et les pays du Sud un IDH de 0,3 et des différences démographiques où les pays du Sud sont en cours de transition mais ces pays ont un problème de poids, à savoir que leur population est très jeune et qu'ils sont confrontés au chômage. Le consensus de Washington requiert des institutions stables et un niveau de développement humain (santé, éducation) que ne présentent pas la plupart de ces pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes des pays riches, sauf pour les cultures propres aux pays pauvres.
- Les divisions culturelles :
En imposant le modèle économique venu des pays du Nord la mondialisation favorise le replis identitaire qui tend à effacer ces différences, et les convictions des populations.
A l'échelle mondiale, les conflits identitaires sont la source principale du terrorisme
conflits entre les civilisations (surtout entre la civilisation occidentale et la civilisation du Moyen Orient qui refuse la mondialisation)
- Le problème de l'emploi :
La structure des échanges fait craindre que l'augmentation des importations en provenance des pays à bas salaires mine l'emploi dans les industries manufacturières : l'érosion de l'emploi dans les industries à forte intensité de travail entraînerait une chute de la demande de travail peu qualifié, et donc une baisse de leurs gains. Ainsi la concurrence entre les travailleurs du monde entier pousse les entreprises à payer toujours moins leurs employés, entraînant au nord, notamment, une lente destruction des droits sociaux. Par ailleurs beaucoup d'échanges internationaux non contrôlés tendent à fragiliser les économies locales On voit s'accroître, à l'échelle planétaire, des formes de concurrence de plus en plus dures entre les travailleurs (l'incitation pressante aux délocalisations a des effets destructeurs dans de nombreuses régions). L'augmentation des investissements directs à l'étranger dans les pays à bas salaires est également source d'inquiétude. La délocalisation revient en effet à "exporter" des emplois peu qualifiés, ce qui
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