Écrit personnel sur un stage en infirmerie

1 Présentation succincte du service

Nous sommes dans un lycée général qui comprend aussi deux classes de BTS (Brevet Technicien Supérieur), pour un total de 759 élèves.

L’infirmerie est composée de deux pièces, qui représentent 35 mètres carrés. Dans la première nous avons en partant de la droite :

• Deux présentoirs avec des dépliants et de la documentation, qui parle de prévention sur la sexualité ou encore de drogues.

• Un petit réfrigérateur pour y mettre les médicaments qui se conservent à basse température.

• Un évier posé sur un placard, où sont rangés des ustensiles, comme une bouilloire et une bouillote.

• Un fauteuil roulant.

• Un meuble de rangement fermé par des rideaux où sont rangés : serviettes hygiéniques, compresses, préservatifs et boite à PAI (Projet d’Accueil Individuel). C’est une boite où sont conservés des médicaments appartenant aux élèves ayant un traitement spécifique.

• Une armoire en fer fermée à clef où sont archivés les dossiers des anciens élèves. Et servant de support à la boite jaune destinée aux aiguilles usagées.

• Un lit en fer forgé, ne possédant pas de ridelles, ni d’articulations, ni de motorisation. Accompagné d’un matelas en tissus ne possédant pas de surface imperméable, donc ne correspondant pas au standard hospitalier. Cependant il possède un emplacement en bas du lit, où on pose ses pieds pour y insérer un rouleau de papier de cinquante centimètres de longueur.

• Et enfin nous avons une armoire pour la pharmacie où sont rangés les médicaments et qui ferme à clefs.

Dans la deuxième pièce nous avons le bureau où se déroulent les entretiens, avec un fauteuil relaxant et un meuble pour les dossiers des élèves.

L’infirmerie est le lieu où les élèves se présentent quotidiennement pour des maux d’ordre psychologique ou physique, ou encore pour suivre leurs PAI*.

2 Description de la situation

La situation que je vous décris est une réflexion d’un lit, qui a lieu tous les lundi une fois par semaine.

Lundi, mon premier jour de stage, à huit heure quarante-cinq, l’infirmière m’entraine à la suivre en direction de la cantine pour récupérer un sac en toile de couleur rouge. Ce sac contient les draps propres.

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De retour à l’infirmerie, après avoir refermé la porte, elle dépose le sac sur la chaise roulante.

Dans sa tenue civile, sans blouse ni tenue particulière, portant des bijoux discrets (boucles d’oreilles, bagues), ayant les ongles courts et non vernis, elle retire le papier qui recouvre le lit sur toute sa longueur. Elle le jette dans la corbeille. Puis elle enlève le coussin, déroule le drap qui l’entoure qui joue le rôle d’une taie d’oreiller, qu’elle dépose par terre. Quant au coussin, ce dernier est posé sur le fauteuil mobil. Ensuite, elle retire la couverture de taille moyenne et de couleur grise, qu’elle enroule autour de son bras puis la dépose sur le coussin. Apres elle tire fortement sur le drap de couleur blanche, de façon à l’extirper du matelas dont il était prisonnier, de nouveau l’enroule autour du bras pour en réduire la taille et le dispose par terre à côté du premier. Reste le drap du matelas dont elle le désolidarise de ce dernier en se penchant aux quatre coins afin de le retirer plus aisément. Elle le dispose auprès des deux précédents en procédant de la même façon. On voit apparaître un carré bleu avec une surface lisse d’un côté et de l’autre en coton avec la même texture qu’une serviette de bain. Enfin elle déplace le lit latéralement et horizontalement de quelques centimètres dans le but de pouvoir se mouvoir autour.

Ensuite, elle attrape le sac récupéré à la cantine, défait le nœud pour en retirer les draps propres au nombre de trois conditionnés dans un sac en plastique. Elle le déchire et pose les draps sur la couverture lui-même sur le coussin qui est lui-même sur la chaise roulante. Elle saisit les draps sals par terre et les met dans le sac rouge et le pose par terre à côté de la porte.

Elle prend un drap, le déplie et l’étale sur le matelas. Elle rabat les quatre extrémités puis fait un nœud avec les bouts au niveau du pied et de la tête du matelas pour que le drap épouse bien le matelas et que ça ne fasse pas de plis. Ensuite elle prend un deuxième drap qu’elle étale sur cinq sixième de la surface du matelas en partant du bas du lit, si bien qu’on obtiens une trainée de drap à ce niveau. Au niveau de l’extrémité du matelas, sur le flanc latéral, elle pince le drap le remonte sur le matelas pour former un triangle qui équivaut à la moitié d’un carré. Après, en soulevant le matelas elle rabat le drap en dessous de ce dernier et plis le morceau de drap qui forme un triangle par-dessus et repose le matelas. Elle renouvelle l’opération sur l’autre flanc. Elle prend la couverture intercalée entre le drap restant et le coussin. Elle plis la couverture en deux et l’étale sur quatre sixième du matelas. Elle rentre le bout qui dépasse en dessous du matelas au niveau du bas du lit. Enfin elle rabat le drap sur la couverture et enfouis tout ce qui déplace. Et ensuite elle prend le coussin et l’entour du drap restant et place le coussin sur le lite à la place qui lui est destiné. Pour finir elle repositionne le lit à sa place initiale et déroule le rouleau de papier qui se situe au pied du lit sur toute sa longueur.

Enfin elle saisit le sac rouge où sont conditionnés les draps sals et me mandate pour le redonner à la cantine.

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Arrivé à la cantine, on me dirige vers une salle qui se trouve entre le bureau et les frigos derrière le self. Là je lance le sac rouge dans un grand panier en fer.

3 Analyse

• Hygiène des mains :

Avant de commencer la réflexion du lit l’infirmière ne s’est pas lavé les mains ni effectué de friction hydro-alcoolique, ni pendant ou après l’opération. Effectivement les élèves malades, souffrant : de diarrhée, de fièvre et pour les filles lorsqu’elles ont des menstruations douloureuses s’asseyent sur le lit. On peut aussi ajouter ceux qui s’allongent avec leurs chaussures. Toutes ces personnes peuvent potentiellement

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