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Transplantation de cellules souches hématopoïétiques

Commentaire de texte : Transplantation de cellules souches hématopoïétiques. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  419 Mots (2 Pages)  •  798 Vues

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Toutes ces greffes sont largement utilisées depuis plusieurs années et ont fait l’objet de nombreux travaux expérimentaux. Contrairement aux greffes d’organes, les allogreffes de tissus ne font pas l’objet de réactions de rejet. Les activités liées à ces greffes constituent une entité homogène : prélèvement, réception dans une banque de tissus, préparation, validation, conservation. La banque de tissus assure la sécurité des tissus, leur traçabilité et leur distribution sur la base du respect des bonnes pratiques de laboratoire et des règles éthiques (cadre réglementaire de la loi de bioéthique de 1994). En France, c’est environ 15.000 greffons qui sont prélevés par an (300.000 aux Etats-Unis). Les indications sont des indications soit vitales (greffes cutanées chez le grand brûlés, infection de prothèse aortique ou valvulaire), soit visant à restaurer une fonction essentielle. En ce qui concerne les greffes de cornées non inflammatoires, le taux de réussite est de 95 %.

Les greffes de cellules souches hématopoïétiques concernent les cellules du sang périphérique, de la moelle osseuse et du sang placentaire (3.000 par an en France) et font aujourd’hui partie de l’arsenal thérapeutique des maladies hématologiques et des cancers. Elles sont destinées aux receveurs atteints de différentes formes de leucémies, lymphomes ou cancers métastasiques résistants aux autres formes de traitements, soit pour leur apporter la partie manquante de leur tissu hématopoïétique (en cas de déficits immunitaires congénitaux ou d’aplasies médullaires), soit pour reconstituer leur tissu hématopoïétique détruit par une thérapeutique très intensive visant à éradiquer la maladie initiale.

Les autogreffes sont intégrées au schéma thérapeutique de nombreuses hémopathies ou tumeurs solides et représentent aujourd’hui 80 % des indications oncologiques. La moelle osseuse est prélevée, congelée après élimination des cellules tumorales ; le malade est traité par radiothérapie et/ou chimiothérapie puis réinjecté avec sa propre moelle. Les délais de reconstitution sont comparables à ceux de l’allogreffe et il n’y a pas de réaction de greffon contre l’hôte. La pratique de l’allogreffe reste encore une pratique difficile et limitée. Elle peut s’adresser soit à des nourrissons atteints de diverses formes de déficits immunitaires sévères, dont le système immunitaire peut être reconstitué par apport de cellules souches de la moelle osseuse d’un germain HLA identique ou d’un autre donneur histocompatible (délais de reconstitution de 1 à 2 ans), soit le plus souvent, à des patients de moins de 55 ans atteints de leucémies aiguës ou de myéloïdes chroniques. D’autres cellules d’origine humaine sont également utilisées (cellules modifiées in vitro par transgenèse, cellules dendritiques différenciées in vitro et chargées de peptides). La thérapie cellulaire peut aussi

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