TFE Interruption de tâches

MACQUET Valérian                                       IFSI DE CAYENNE

                                      Promotion 2015-2018

TRAVAIL DE FIN D’ETUDES

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L’interruption de tâches lors de la préparation et de l’administration des thérapeutiques.

REMERCIEMENTS :

        Tout d’abord, je souhaiterais remercier toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de mon travail de fin d’étude, de près ou de loin.

        Je tiens également à remercier tous les soignants qui ont pris le temps, lors de mes différents stages, de me former, de me conseiller, de m’orienter dans mes décisions et de m’avoir partagé leur savoir tout au long de mes années d’études.

        Je remercie aussi les patients que j’ai rencontré lors de mes stages qui m’ont non seulement permis d’acquérir des compétences, mais également ceux qui m’ont fait grandir humainement.

        Merci à ma famille qui m’a soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments. A ma copine Maëva, qui m’a toujours encouragé et qui m’a toujours poussé vers le haut quand je baissais les bras.

Si je suis ici aujourd’hui c’est grâce à eux.

SOMMAIRE :

Introduction                                                                               p.3-4

Situation d’Appel                                                                       p.5

Questionnement                                                                       p.6-7

Cadre conceptuel et législatif                                                       p.8-10

Enquête de terrain                                                                        p.11

Résultats de l’enquête                                                               p.12-18

Analyse des résultats                                                               p.19

Conclusion                                                                               p.20

Annexes                                                                                p.21-23

Résumé et Abstract                                                                       p.24

INTRODUCTION :

        Dans le cadre de ma formation en Soins Infirmiers et en vue d’obtenir le diplôme d’état, un travail de fin d’étude nous est demandé. Parmi tous les choix qui nous étaient proposés j’ai donc choisi pour thème le « Circuit du Médicament » et plus précisément pour sujet « L’interruption de tâche lors de la préparation et de l’administration des thérapeutiques. ».

Le choix de ce sujet m’est apparu comme une évidence, car le circuit du médicament et plus particulièrement l’administration de thérapeutique à un patient fait partie des bases de la profession d’infirmier. L’erreur dans l’administration de thérapeutiques est une hantise pour le personnel soignant, c’est donc pour cela que j’ai choisi ce thème, par rapport à l’importance pour le patient et pour le soignant de minimiser au maximum les risques d’erreurs lors de la préparation ou de l’administration de thérapeutiques.

Pour commencer il faut définir ce qu’est une Interruption de tâches, pour cela je prendrais la définition de l’HAS qui est la suivante :

« C’est un arrêt inopiné, provisoire ou définitif d’une activité humaine. La raison est propre à l’opérateur, ou, au contraire, lui est externe. L’interruption de tâche induit une rupture dans le déroulement de l’activité, une perturbation de la concentration de l’opérateur et une altération de la performance de l’acte. La réalisation éventuelle d’activités secondaires achève de contrarier la bonne marche de l’activité initiale. »

        L’HAS a mené une enquête qui révèle un nombre moyen de 7 interruptions de tâche par heure et par infirmier. Ce nombre est énorme car sur une plage horaire de 7h cela fait tout de même près de 50 interruptions de tâche, qui représentent chacune un danger et une possible erreur médicamenteuse.

Les interruptions de tâche peuvent être liées au travail en équipe qui se sert de la communication et de la coordination entre les différentes personnes. Cependant elles altèrent l’attention du soignant qui les subit, elles peuvent mettre la personne en état de stress car elle sera perdue au moment de reprendre ce qu’elle était en train de faire et ainsi générer des erreurs. Il est extrêmement difficile de reprendre là où l’on s’était arrêté dans l’accomplissement d’une tâche, ce qui augmente le risque d’erreur médicamenteuse. Au jour d’aujourd’hui l’interruption de tâche est quelque chose de banal pour les professionnels de santé qui sont devenus habitués à cela.

Définissons maintenant ce qu’est l’erreur médicamenteuse :

« L’erreur médicamenteuse est l’omission ou la réalisation non intentionnelle d’un acte relatif à un médicament, qui peut être à l’origine d’un risque ou d’un événement indésirable pour le patient. Par définition l’erreur médicamenteuse est évitable car elle manifeste ce qui aurait dû être fait et qui ne l’a pas été au cours de la prise en charge thérapeutique médicamenteuse d’un patient. Elle peut concerner une ou plusieurs étapes du circuit du médicament, telles que la prescription, la dispensation, la préparation galénique, la délivrance, l’administration, le suivi thérapeutique mais aussi ses interfaces telles que les transmissions. L’objectif de la prise en charge médicamenteuse à l’hôpital est d’assurer au bon patient l’apport du bon médicament à la bonne posologie, selon la bonne voie, dans les bonnes conditions et au meilleur coût. »

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