Synthèse et dégradation de la dopamine
Commentaire de texte : Synthèse et dégradation de la dopamine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HADIDJA • 16 Mars 2015 • Commentaire de texte • 676 Mots (3 Pages) • 1 807 Vues
III) Synthèse et dégradation de la dopamine
La L-phénylalanine est un acide aminé qui est le précurseur de la dopamine. Cet acide aminé est hydroxylé donnant alors la L-tyrosine, grâce à la phénylalanine hydroxylase. Une deuxième hydroxylation a lieu donnant alors la L-dopa grâce à la tyrosine hydroxylase, qui subit une décarboxylation par la dopadécarboxylase, donnant alors la dopamine.
La benséradine et la carbidopa sont des inhibiteurs de la L-dopa empêchant la formation de dopamine à partir de la L-dopa.
La dopamine est ensuite stockée dans des vésicules pour ne pas être dégradée par la MAO (même enzyme de dégradation que la sérotonine) et la COMT (catéchol O méthyl transférase) afin de donner le produit final métabolique qui est l’acide homovanillique (HVA).
IV) Les récepteurs dopaminergiques
Ils sont au nombre de 5 : de D1 à D5. Ils sont localisés au niveau post-synaptique. Le D3 serait impliqué dans les addictions aux drogues.
Au niveau pré-synaptique on trouve 2 autorécepteurs D2 et D3 : leur rôle est de fixer la dopamine afin d’inhiber la synthèse par la tyrosine hydroxylase.
V) Effets centraux de la dopamine : dopamine et système de récompense du cerveau
Les premières personnes à avoir mis en évidence le système dopaminergique dans l’addiction sont des psychologues. Ils ont mis en évidence le comportement d’autostimulation.
Ils ont pris une boite de Skinner avec un rat auquel on implante une électrode. Il est capable de s’autostimuler en appuyant sur la pédale de stimulation en négligeant la nourriture, le sexe et le sommeil.
Le rat répète l’autostimulation afin de se procurer du plaisir mais on ne sait pas si c’est vraiment du plaisir vu que le rat ne parle pas. On peut seulement dire que c’est un renforcement positif.
Le cerveau du rat permet de mettre en évidence des circuits de récompense qui s’étendent dans 2 directions antérieure et postérieure à partir des corps cellulaires du cerveau postérieur qui font partie de la voie mésocorticolimbique : noyau accumbens, l’aire tegmentale ventrale, le cortex.
Chez l’homme on retrouve pratiquement la même chose quand on stimule la VTA, qui va ressentir une euphorie. Cependant, quand on stimule le noyau accumbens (projection des neurones dopa sur ce noyau) il y a un sentiment de satisfaction proche de celui de l’orgasme sexuel sans jamais y parvenir.
Il y a une corrélation entre la dopamine et le site de récompense. Les comportements d’autostimulations sont tributaires de la dopamine. Des expériences basées sur des lésions des structures nerveuses dopaminergiques plaident en faveur de l’importance de la dopamine dans les circuits de récompense. Lorsque l’on lèse les axones noradrénergiques, on n’altère pas le comportement d’autostimulation. Lorsque l’on lèse le locus coereleus (noyau noradrénergiques) ne fait rien. Lorsque l’on sectionne la voie méso limbique, le comportement d’autostimulation est aboli.
Ainsi, les agonistes dopaminergiques tels que les amphétamines, augmentent le taux d’autostimulations ; alors que l’administration chez le rat d’une drogue bloquant les récepteurs de la dopamine
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