Soin éducation et de prevention chez un patient

EVALUATION DE L’UNITE D’ENSEIGNEMENT

4.6. S3 SOINS EDUCATIFS ET PREVETION

PRESENTATION SYNTHETIQUE DE LA SITUATION

Mr C, 71 ans est hospitalisé  via le service des urgences  pour érysipèle sur le dessus du pied gauche. Il est à la chambre d’abord à la chambre 7 qui est une chambre double puis transférer à la chambre 17 qui est une chambre seule pour un isolement de contact dû à la présence de Bactéries Multi-Résistantes dans sa plaie.

Il a subi une intervention chirurgicale  pour un nettoyage approfondi de sa plaie.

Il mesure 175cm pour 88kg. Son Indice de Masse Corporelle (IIMC) est de 28,7 ce qui correspond à une surcharge pondérale.

Ses antécédents médicaux sont :

-un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) diagnostiqué depuis 15 ans. Grâce à des séances de rééducation, le patient à réussit à retrouver ses fonctions cognitives et motrices.

-un diabète de type II non régulé par le patient diagnostiqué depuis 10 ans

-une hypertension artérielle (HTA) chronique diagnostiquée depuis 10 ans.

Il ne possède pas une bonne vue mais ne sait pas depuis quand date sa diminution. Il ne porte pas de lunettes ni de lentilles.

Mr B  vit à Paris avec sa concubine. Il a eu 6 enfants lors de précédentes unions. Il a 2 petites-filles. Il est très attaché et très entouré par sa concubine, ses enfants et petits-enfants qui lui rendent régulièrement visite. Il parle et lit le français .

Mr B, ne fume pas, ne boit pas, ne présente pas d’allergie. Il possède une couverture sociale et une mutuelle. Il est à la retraite depuis environ 6 mois.

Il a désigné une personne de confiance à savoir sa concubine qui est très présente lors de son hospitalisation.

Au sein du service, il suit un régime diabétique sans sel à cause de son diabète et de son HTA. Sa glycémie capillaire est suivie en pré et postprandiale. Il a un protocole d’insuline en fonction des valeurs de sa glycémie capillaire.

J’ai choisi de faire l’éducation thérapeutique avec ce patient car il présente un déséquilibre de son diabète de type II ce qui entraîne de fortes hypoglycémies ou hyperglycémies. Il veut connaitre les valeurs de ses glycémies capillaires mais avoues, à l’Infirmière et moi-même, ne pas savoir à quoi cela correspond. De plus, il trouve le régime trop contraignant et sans goût. Quand nous lui demandons ce qu’est le diabète et de nous expliquer sa pathologie, il ne nous répond pas et nous dit qu’il ne sait pas.

ANALYSE

LES CONCEPTS

        Je vais aborder différents concepts lors de mon éducation thérapeutique. Je vais d’abord les définir avant de les utiliser. J’ai choisi les concepts qui étaient les plus pertinents au regard de la situation et du patient choisi. Cependant les concepts utilisés sont beaucoup plus nombreux que ceux exposés dans ce document mais il a fallu se limiter. C’est pourquoi, seulement dix concepts seront définis.

Le tout premier concept qui me semble important de définir est celui de la santé. En effet, l’OMS la définit en 1946 comme « un état complet de bien-être physique, mental, social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Cette définition n’a pas évolué depuis. Cette définition implique donc que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits. Cette définition est cependant variable d’un individu à l’autre car certaines peuvent avoir une maladie bien contrôlée sous traitement ou au contraire ne pas savoir qu’ils ont une affection. Cela reste donc très subjectif.

Le second concept qui découle du premier est celui de santé publique. L’OMS la définit en 1973, comme «  traditionnellement elle reconnaît essentiellement l’hygiène du milieu et la lutte contre les maladies transmissibles, elle s’est progressivement élargie. On utilise aujourd’hui la santé publique au sens large pour évoquer les problèmes concernant la santé d’une population, l’état sanitaire d’une collectivité, les services généraux et l’administration de soins ». Selon Mr Bongolo « la santé publique est devenue une discipline autonome qui s’occupe de la santé globale des populations sous tous ses aspects curatifs, préventifs, éducatifs et sociaux ».

Le troisième concept est celui de la prévention qui est « un ensemble de moyens médicaux et médico-sociaux mis en œuvre pour empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies, ou leurs conséquences à long terme » selon le Petit Larousse.

Il existe 3 niveaux de prévention. D’abord, le niveau primaire qui vise à réduire la fréquence ou l’apparition d’une maladie. Ensuite, le niveau secondaire qui vise une détection précoce de la maladie ainsi que le mise en place des thérapeutiques le plus tôt possible. Enfin, le niveau tertiaire sont des « actions visant à réduire la progression et les complications d’une maladie avérée ou d’un problème de  santé. Elle consiste à des mesures destinées à réduire les incapacités, les invalidités, les inconvénients et à améliorer la qualité de vie. Elle constitue un aspect important des soins médicaux et de la réhabilitation » selon le cours de Mme DOCTEUR.

Le quatrième concept est celui de la promotion de la santé est définit par l’OMS par la charte d’Ottawa en 1986 comme « un processus global qui comprend non seulement des actions visant à renforcer les aptitudes et les capacités des individus, mais également des mesures à changer la situation sociale, environnementale et économique de façon à réduire ces effets négatifs sur la santé publique et la santé des personnes ».

Le cinquième concept, le CIH (Centre International des Handicaps) tente de définir le handicap « à travers l’atteinte du corps, bein sûr (« déficiences »), mais aussi les difficultés ou impossibilités à réaliser les activités de la vie courante qui découlent de ces déficiences (« incapacités ») et les problèmes sociaux qui en résultent (« désavantages »). Ainsi le handicap est-il décomposé et décrit par ses différents éléments constitutifs : déficience(s), incapacité(s) et désavantage(s).

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