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Marché Du Luminaire

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Par   •  7 Juillet 2013  •  387 Mots (2 Pages)  •  1 042 Vues

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La déco rallume

la lumière

La vente de luminaires, longtemps divisée, allie aujourd’hui l’utile à l’agréable. Explications.

Le marché du luminaire, stagnant depuis près de dix ans, a longtemps été segmenté entre les luminaires déco d’un côté, et les luminaires techniques de l’autre. Aujourd’hui, les enseignes relient ces deux segments pour couvrir une cible la plus large possible transformant les spots encastrés et les câbles tendus en véritables objets de décoration.

Les surfaces de bricolage, grandes gagnantes

Les enseignes qui ont su prendre le tournant sont les grandes surfaces de bricolage comme Castorama, Leroy-Merlin ou M. Bricolage qui représentent plus du tiers du marché. On les attendait sur l’aspect technique mais elles osent aussi les couleurs, la déco et la mise en scène de leurs assortiments. Castorama, par exemple, présente ses produits autour de différents styles : contemporain, multicolore, charme ou authentique. “ Sur ce marché plus qu’ailleurs, insiste Frédéric Alluins, responsable des études de marché au Groupement interprofessionnel du luminaire (GIL), la vitalité du produit s’explique par la mise en avant des distributeurs.” En revanche, les Grandes surfaces alimentaires (GSA) qui représentaient dans les années 1985-1990 plus d’un tiers des ventes de luminaire, représentent désormais moins de 10 %.

De leurs côtés, les trois grandes enseignes spécialistes, Keria Luminaires (une centaine de magasins), Laurie Lumières (50 magasins) et le groupement d’indépendants Lumi Club (60 à 70 multi-enseignes) ont redressé la tête en étoffant leurs offres, en remontant en gamme et en proposant par exemple l’essai gratuit à domicile.

Côté produits, avec une seule source lumineuse modulable, proche de celle du soleil, les lampadaires halogènes ont connu leur heure de gloire.

Aujourd’hui, l’engouement s’estompe : 600 000 à 800 000 vendus par an contre un million et demi les années 1980-90. Mais la relève viendra peut-être du lampadaire éco-fluo à variateur ou des spots encastrés…

Des produits de plus en plus diversifiés

Chaque année, la Quinzaine du commerce équitable, organisée par les principaux acteurs du marché, fait découvrir aux consommateurs la diversité des produits équitables disponibles, au point de gagner tous les rayons alimentaires et, de plus en plus, aussi les non-alimentaires. Mais malgré l’accroissement du nombre de références, le chiffre d’affaires généré en hyper par le commerce équitable reste encore très marginal. Chez Leclerc par exemple, il ne dépasse pas 0,9 % du chiffre d’affaires des familles de produits concernées.

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