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Lettre d'opinion sur le vaccin

Analyse sectorielle : Lettre d'opinion sur le vaccin. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  750 Vues

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S’IMMUNISER, EST-CE IMPORTANT?

SAÉ 6 – Tâche complexe

Travail présenté à

M. Stéphane Breault

WANG, Annie

Science et technologies

3ISET6-75

École secondaire Jean-Baptiste-Meilleur

21 mars 2016

Que nous sommes fragiles, les êtres humains ! On peut se réveiller un beau matin et comble de malheur, nous voilà en train de tousser et sentir notre front surchauffer, tout ceci accompagné d’un martèlement inexorable dans le crâne. Ces symptômes nous indiquent, en effet, que nous sommes aux prises avec un virus ou une bactérie qui nous a apporté une maladie. Cependant, pour combattre les maladies, il existe un excellent outil servant d’appui à notre système immunitaire qui ne nous défend pas toujours parfaitement; c’est le vaccin. Ce dernier est pourtant très controversé, car certains individus ne désirent pas faire vacciner leurs enfants, convaincus que la vaccination implique beaucoup de risques sans être tant bénéfique. Afin de vous éclairer dans votre choix par rapport à ce sujet, chers parents et lecteurs, je vais vous présenter mon point de vue sur celui-ci à travers mon opinion première, le rôle de la vaccination, trois arguments promouvant le pour et le contre de la vaccination ainsi que mon opinion finale. Premièrement, avant d’avoir mené ma recherche sur ce moyen d’immunisation, je ne crois pas que les arguments des parents ayant rédigé la lettre à propos de l’article du nouveau vaccin sont scientifiquement corrects, car le vaccin est supposé d’aider le système immunitaire pour protéger leurs enfants des bactéries et virus, et non épuiser le système immunitaire. La vaccination devrait garder l’enfant en santé et ne comporte sûrement pas tant de danger ou risque car sinon, le gouvernement du Québec ne la recommanderait pas. De plus, je pense que la vaccination a des impacts positifs sur la santé puisqu’elle fait entrer des bons éléments dans le sang qui vont aider les globules blancs à combattre les maladies potentielles, ce qui immunise votre enfant.

Deuxièmement, après avoir effectué mes recherches, je vais vous aider à comprendre le rôle de la vaccination, qui aide notre système immunitaire selon le livre « Idées reçues – Les Virus ». En effet, le fonctionnement d’un vaccin est très ingénieux : il s’agit en fait d’une substance dans laquelle est intégré un agent infectieux - c’est-à-dire une bactérie ou un virus dans ce cas - qui a été atténué ou inactivé. Donc, lorsqu’on nous injecte un vaccin, cet agent pathogène est introduit dans notre corps, mais il ne peut pas nous causer de maladie. Celui-ci garde cependant ses caractéristiques, qui sont représentées par ses antigènes. Alors, quand notre système immunitaire entre en contact avec la copie modifiée ou affaiblie de la bactérie ou du virus contre lequel le vaccin est administré, nos globules blancs réagissent en produisant des anticorps correspondant aux antigènes de l’intrus afin de le combattre (même si ce dernier était rendu inoffensif). Ensuite, notre organisme utilise sa mémoire immunitaire : les lymphocytes (une variété de globules blancs) gardent en mémoire l’agent infectieux qui nous a été injecté par le vaccin. Par conséquent, si ce même micro-organisme viral ou bactérien nous envahit réellement un jour, il sera neutralisé facilement puisque les anticorps permettant de le combattre sont déjà présents dans notre organisme et les globules blancs pourront en fabriquer d’autres rapidement, car ils réagissent plus vite envers un agent pathogène qu’ils ont rencontré auparavant. C’est pourquoi nous sommes immunisés contre une maladie après une vaccination.

Troisièmement, voici un argument contre la vaccination retrouvé dans le livre « Soins à mon enfant ». Les vaccins, qui procurent une immunisation artificielle, peuvent s’avérer inefficaces, non durables ou inutiles. Beaucoup d’individus pensent que s’ils se font vacciner, ils possèderaient plus d’anticorps dans l’organisme et seraient donc mieux protégés contre un agent infectieux, car les anticorps se seraient agrégés rapidement au virus ou à la bactérie pour permettre aux macrophages (grands globules blancs) de l’avaler, évitant ainsi le développement de l’infection. Or, selon mon ouvrage, de nombreux immunologistes n’abondent pas dans ce sens. Ils croient que les anticorps ne jouent pas un rôle si important dans la neutralisation complète d’un agent pathogène et qu’ils servent plus à démontrer la présence d’un intrus pathogène et à débarrasser le corps des antigènes circulants. Par exemple, en 1967, Merklen et Berthaux avaient écrit dans « Heures de France » l’explication suivante : «On peut observer, dans l’organisme infecté, des germes et leur action pathogène malgré un taux élevé d’anticorps. Alors qu’une infection naturelle peut établir l’immunité avec un taux faible d’anticorps, l’introduction artificielle de l’antigène bactérien correspondant peut faire apparaître un taux élevé d’anticorps sans que s’établisse l’immunité[1]… » D’ailleurs, lors d’une épidémie de rougeole aux États-Unis, dans l’état du Kansas à Sett City, parmi les 47 enfants qui ont été contaminés, 15 enfants étaient vaccinés contre la maladie et 89% des 47 bambins possédaient des anticorps, de ce fait le vaccin et les anticorps ne sont pas toujours utiles. De plus, les vaccins seraient inefficaces parce que même si les anticorps fabriqués suite à une vaccination nous protégeaient complètement, il nous faut quand même plusieurs injections de rappels (pour les vaccins inactivés) afin de stimuler la réponse immunitaire car, puisque les microbes utilisés dans ces vaccins sont morts, ils ne se multiplient pas; alors, la quantité d’anticorps dont la production a été provoquée par ces microbes va diminuer avec le temps, ce qui signifie que la protection fournie par le vaccin deviendra insuffisante. Cette situation n’arrive pas à ceux qui acquièrent naturellement l’immunité en ayant eu la maladie.

Quatrièmement, j’ai obtenu un argument pour la vaccination de la part du pharmacien Emanuel Florescu. Quoi qu’on en dise, les vaccins n’épuisent et ne surchargent pas le système immunitaire des enfants. Au contraire, ils l’aident à mieux combattre les agents pathogènes en stimulant la production d’anticorps contre ceux-ci avant qu’on ait l’infection. En fait, le système immunitaire d’un nourrisson est capable de réagir à 10 000 microbes différents à la fois, alors il répondrait très bien aux 126 microbes affaiblis ou parties de microbes que contiennent les 11 vaccins recommandés pour les enfants au Québec en 2000. De toute manière, bien que plus de vaccins soient administrés aux jeunes maintenant comparativement aux années précédentes, ils contiennent aujourd’hui beaucoup moins de microbes atténués ou inactivés. En 1980 notamment, seulement 4 vaccins s’affichaient au calendrier de vaccination, mais ils renfermaient 3 041 microbes neutralisés au total. Par ailleurs, M. Florescu affirme que :

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