Les précautions standard d'hygiène

U.E 2.10, S1 Infectiologie, hygiène                                                  Compétence 3

Les précautions « standard »

« Tout ce qu'il faut savoir pour réduire le risque infectieux »

1. Les réservoirs

Le corps représente un réservoir bactérien.

Dans notre environnement il peut y avoir des bactéries qui se développent de façon normale (naturelle), de façon ou de façon humaine. Il y a beaucoup plus de germes pathogènes à l'hôpital car les patients en portent plus.

Les mains du soignant sont porteuses de certains germes pathogènes, le but est donc de sécuriser l'environnement pour limiter au maximum la transmission de gènes pathogènes au soignant de la part du patient, et, afin d'éviter de transmettre aux patients un germe pathogène.

Réservoirs de la flore naturelle de l'Homme : (voir diapo)

Les mains : de 100 à 1000 bactéries/cm2

le cuir chevelu : environ 1 million de bactéries/cm2

Les aisselles : de 1 à 10 millions de bactéries/cm2

Le front :

La sécrétion nasale :

La salive :

Les matières fécales :

1. Les modes de transmission

Transmission par contact :

• Contact direct : manuportage
• Contact indirect par matériel contaminé : tensiomètres, stéthoscopes, poignées de porte...

Transmission par voie aérienne :

• Par aérosols(<5μ) : infections respiratoires basses (BK, …)
• Par gouttelettes (>5μ) : émises par toux/éternuements : → infections ORL (méningocoque, VRS …)

1. Les précautions « standard »

Société savante : société qui, au niveau national ou international, a la légitimité scientifique, qui émet des recommandations et qui est à l'origine des précautions « standard »

Précautions « standard » : ensemble de mesures visant à réduire le risque de transmission croisée des agents infectieux entre : les soignants, les soignés et l'environnement...

Les précautions « standard » c'est pour tout : soin, lieu, patient, professionnel.

Le premier texte relatif aux précautions « standard » date de 1998

Quel que soit le statut infectieux du patient, les précautions « standard » contribuent à la sécurité des soins, la protection du personnel et la maîtrise de l'environnement. Pour connaître le statut infectieux d'un patient, il faut faire un examen biologique.

PRECAUTIONS « STANDARD » :

1. Hygiène des mains

1. Équipements de protection individuelle (EPI) = mesures barrières

• La tenue professionnelle : pour protéger les soignants, elle a pour but de remplacer la tenue de ville afin de limiter le risque infectieux lié aux micro-organismes présents dans l'environnement.

Questions à se poser :

• Quelle tâche dois-je effectuer ?
• Quels sont les risques d'exposition aux éléments suivants ?

- Au sang et aux produits biologiques

- A la peau lésée

- Aux muqueuses

- A un matériel contaminé ou du linge souillé

- Aux déchets d'Activité de Soins à Risque Infectieux (DASRI)

Si oui, à l'une de ces situations → équipements de protection individuelle → port de gants de soins, protection de la tenue, protection du visage.

Port de gants de soins :

• réduit la transmission de micro-organisme.
• permettent de créer une barrière supplémentaire entre les mains du soignant et le sang, les produits biologiques, les sécrétions, les excrétions et les muqueuses.
• porter des gants uniquement : en cas de risque d'exposition au sang ou tout autre produit d'origine humaine, de contact avec les muqueuses ou la peau lésée ; lors des soins si le mains du soignant comportent des lésions cutanées.
• mettre des gants de soins juste avant le geste.
• retirer les gants et les jeter immédiatement.
• changer de gants : entre deux patients ; pour un patient lorsque l'on passe d'un site contaminé à un site propre.

Port de tablier ou de surblouse :

• porter un tablier imperméable à UU : lors de tout soin souillant ou mouillant ou exposant à un risque de projection, d'aérosolisation de produit d'origine humaine.
• mettre la protection : juste avant le geste, l'éliminer immédiatement à la fin d'une séquence de soins et entre deux patients.

Protection du visage : 

• porter un masque à UU et des lunettes de protection en cas de : risque d'exposition par projection ou d'aérosolisation à un produit biologique ou d'origine humaine.
• Efficacité optimale du masque si : le masque recouvre le nez, la bouche et le menton en permanence ; s'ajuste au visage au moyen du pince-nez.

Lunettes de protection à usages multiples : les immerger dans une solution détergente-désinfectante.

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