Les ITSS

JESSICA GRENIER,

Démarche d’intégration des acquis en science humaine

300-301-RE, gr.

RAPPORT FINAL

Intervention auprès du secondaire 3 dans le but de sensibiliser les étudiants aux infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Travail présenté à

M. Jean-Pierre Boisvert

Département de Psychologie

Cégep Limoilou

Le 3 décembre 2010

Rapport final d’intervention auprès du secondaire 3 dans le but de sensibiliser les étudiants aux infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Introduction :

La problématique de notre recherche vise principalement le manque d’information auprès des jeunes âgés de 14 à 17 ans au  sujet de leurs pratiques sexuelles qui cause une augmentation en flèche des ITSS. Les jeunes sont d’autant plus inconscients de la situation des ITSS au Québec, selon une étude réalisée auprès des jeunes canadiens de 14 à 17 ans par l’Association canadienne pour la santé des adolescents, «24% des adolescents canadiens ne se sont pas protégés contre les ITSS au cours de leur dernier rapport sexuel»^[1]. Les causes de cette problématique sont la banalisation de la sexualité faite par les médias et les grandes entreprises et la publicité auprès de nos jeunes qui sont dans une période critique de leur identité. L’ampleur de ce problème se situe à l’échelle mondiale puisque tout le monde peut être atteint par les ITSS. Pour contribuer à régler ce problème, nous avons choisi de sensibiliser les jeunes de notre communauté aux conséquences des ITSS sur leur vie. Nous avons choisi comme population des jeunes âgés de 14 à 17 ans, qui ne vivent pas nécessairement dans un milieu où le problème des ITSS est plus présent qu’ailleurs, par exemple, partout au Québec les jeunes n’ont pas la chance d’avoir accès à des renseignements et d’en discuter avec une personne spécialiste en la matière. Nous avons donc réalisé notre intervention dans un milieu externe à l’école secondaire de la Seigneurie à Beauport.

Le besoin principal auquel répond notre projet d’intervention est nécessairement celui du manque d’informations au sujet des différentes infections transmises sexuellement et par le sang auprès des jeunes de 14 à 17 ans. Pour répondre à ce besoin, nous désirions fournir un modèle pertinent de séances informatives qui pourrait être introduit dans le programme de formation du Ministère de l’Éducation, des loisirs et des sports du Québec. Aussi, nous désirions sensibiliser les jeunes sur les différents types de protections disponibles. De plus, la présentation de photos de différentes ITSS a davantage informé et fourni la preuve de l’importance de la gravité actuelle du problème. Lorsque nous sommes allés dans la classe, nous avons distribué un dépliant contenant de multiples informations pertinentes que nous avons cherchées dans des documents fiables. De plus, nous avons animé une discussion interactive  avec les adolescents au sujet des différentes ITSS. La présentation de petits vidéos de différentes histoires de personnes infectées d’ITSS ont aussi été visionnés durant le cours et les commentaires sur ceux-ci ont été exprimés librement. Puisque notre intervention a démontré de bons résultats, nous croyons avoir atteint tous ces points.

Description et réalisation du projet :

Lorsque nous avons décidé de travailler sur les ITSS, la première chose que nous avons dût effectuer a été de trouver un superviseur pour notre projet d’intervention. Nous sommes allés à l’école secondaire de la Seigneurie pour prendre contact avec l’infirmière. Audrey a pris contact avec elle pour que l’ont puissent la rencontrer en équipe afin de lui expliquer le projet que nous voulions réaliser. Elle a accepté de prendre part à notre travail et de nous piloter tout au long du projet. Tout d’abord, nous nous sommes renseignées sur le sujet à l’aide de sites internet pertinents, de dépliants, d’informations fournies par l’infirmière et de document provenant du gouvernement du Québec. À partir de nos nombreuses informations, nous avons mis notre projet en place. La première chose a été de trouver une classe de secondaire trois de la Seigneurie où l’enseignant était prêt à nous accueillir pour la réalisation de notre sujet. Par la suite, nous avons choisi de leur parler des cinq ITSS les plus répandu et les plus connu : la syphilis, la chlamydia, le sida, l’herpès et le VPH. Après avoir recueilli nos informations et choisi nos cinq ITSS, nous sommes passés à la réalisation des supports visuels de projet. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises afin de faire la réalisation du document PowerPoint et le dépliant. Il fallait s’assurer que le document visuel que nous allions utiliser soit très attrayant pour des jeunes de 14 à16 ans. C’est pourquoi que nous avons décidé d’inclure plusieurs photos ainsi que deux petits vidéos tirés du site internet Ma sexualité.ca, qui mettaient en scène des situations réelles de personnes ayant contractés une ITSS. La présentation PowerPoint contenait aussi très peu d’informations pour que l’attention des élèves soit sur nous plutôt que sur la lecture des informations. Il était aussi important pour nous de fabriquer un questionnaire vrai ou faux sur les ITSS afin que les élèves puissent y répondre au début de l’intervention et puissent vérifier leurs connaissances sur le sujet. Après avoir travaillé sur cette documentation, notre équipe s’est rencontrée afin de finaliser le projet, car l’intervention arrivait à grands pas. Lors de cette rencontre, nous avons décidé de quelles seraient les responsabilités de chacun pour l’intervention. C'est-à-dire que nous nous sommes divisé les cinq ITSS que nous avions choisi de traiter et le reste de la documentation en part égale. Durant l’intervention, Jessica a distribué les condoms, Samanta-Joan a donné les dépliants et les autoévaluations que les jeunes devaient remplir ont été distribuées par Julie et Audrey.

Ensuite, le 15 novembre 2010, nous sommes allés à l’école secondaire de la Seigneurie pour faire notre intervention. Nous sommes arrivés une heure plut tôt pour aller rencontrer le superviseur de l’intervention, Michel Dompierre. Celui-ci a fait notre évaluation, car notre superviseur initial n’était pas disponible puisqu’elle était prise par la période de vaccination dans l’école. Par contre, monsieur. Dompierre était un enseignant qualifié en matière d’ITSS, car il a reçu une formation sur ce sujet et donne lui-même une formation générale sur les infections transmissibles sexuellement dans quelques un de ses cours. Celui-ci possédait les aptitudes nécessaires pour nous évaluer sur la matière et sur la qualité de notre projet.  Par la suite, nous avons pratiqué quelques fois et nous nous sommes installés dans la classe afin de recevoir les élèves du cours de science. Lorsque la cloche a sonné, le professeur a donné quelques directives afin que les étudiants restent attentifs tout au long de notre présentation. Nous avons commencés par leur distribuer le questionnaire vrai ou faux sur les différentes infections transmises sexuellement et par le sang que nous avions réalisé à l’aide du site internet du gouvernement du Québec. Les étudiants ont eu environ 5 minutes pour répondre aux questions et ensuite, Julie et Audrey ont donné les réponses ainsi qu’une petite explication pour chacune des réponses. Par la suite, nous avons parlé l’une après l’autre des cinq ITSS que nous avions choisi d’aborder. Les jeunes étaient très réceptifs et ils posaient beaucoup de questions. La plupart des questions étaient pertinentes, malgré quelques une qui par contre, l’étaient moins. Pour répondre aux questions, nous faisions du meilleur de nos capacités avec les connaissances que nous avions pour répondre le plus clairement et le plus précisément possible. Lorsque nous avons eu fini de livrer notre information, nous avons distribué le dépliant explicatif, les condoms et les évaluations qu’ils devaient remplir sur notre présentation. Pour terminer, nous avons remercié les étudiants ainsi que l’enseignant pour l’attention et le temps qu’ils nous ont accordé. L’intervention s’est déroulée pendant plus d’une heure et après le départ des élèves, nous sommes demeurés 30 minutes avec le professeur et il nous a expliqué en détail nos points forts et nos points faibles. Monsieur Dompierre, nous a aussi informés sur la réforme et sur les nouvelles compétences à acquérir avec ce nouveau programme d’éducation. Pour terminer, Jessica est retournée à l’école le lendemain pour récupérer notre évaluation que le superviseur a remplie avec attention. Il nous a donné plusieurs commentaires afin de nous aider dans nos projets futurs.

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