Les Echanges Internationaux

La France réalise des échanges internationaux de biens, de services et de capitaux. On se pose les questions suivantes : Notre pays est plus ou moins ouvert que ses voisins aux échanges internationaux ? Quels sont les secteurs qui sont le plus exposés à la concurrence internationale ? Comment peut-on analyser le solde du compte des transactions courantes de la France ? On va donc étudier les échanges internationaux de la France pendant les années 2008-2010, en s’intéressant :

• Au niveau du solde du compte des transactions courantes de la France.

• Aux forces et faiblesses de la France dans le commerce international.

• A la structure géographique du commerce international français.

• Au degré d’ouverture de la France aux échanges internationaux.

Tout d’abord nous allons étudier le niveau du solde des comptes de transactions courantes de la France pendant la période de 2008-2010, et par la suite exposer ses conséquences. La « Balance des paiements de la France avec l’extérieur » met en évidence le Compte des transactions courantes qui regroupe le Compte des biens, et le Compte des services, ainsi que les comptes des revenus et des transferts courants. En 2008, on remarque que les échanges de Biens de la France avec l’extérieur sont négatifs : -59.4 milliards d’euros, alors que les échanges de Services sont positifs : 16.5 milliards d’euros. Les revenus et les transferts représentent en 2008 respectivement 33.4 et -24.2 milliards d’euros. La France possède alors une Balance des transactions courantes négative : -33.7 milliards, on en déduit qu’elle importe plus qu’elle n’exporte. Durant l’année 2009, on constate une légère amélioration -28.7 milliards d’euros, avec une augmentation d’échange de biens, mais une diminution d’échange de service, des revenus et des transferts courants. Et en 2010, la Balance des transactions courantes atteint à nouveau -33.7 milliards d’euros, à cause de la diminution importante des échanges de biens et la diminution légère des services. La France est en besoin de financement. Ce solde négatif du compte des transactions courantes s’expliquerait par le choc pétrolier (hausse du prix du baril) et la montée de l’euro (taux de change de l’euro élevé) en 2006, qui favorisent les importations et pénalisent les exportations. L’augmentation des entreprises sur le territoire français et des efforts de Recherche é Développement, d’innovation, de formation et de qualification pourrait permettre au pays d’améliorer sa compétitivité, et ainsi accroître sa balance commerciale en faisant face à sa concurrence. La France durant cette période détient alors une part de marché d’exportations faible 3.8 %, par rapport aux pays comme les Etats-Unis 8.3 %, l’Allemagne 9.3 % et la Chine 9.1 %.

Ensuite, nous allons nous intéresser aux forces et faiblesses de la France dans le commerce international. Le taux de couverture révèle les points forts et faibles d’un pays en calculant le rapport des exportations sur les importations de biens. En 2008, les points forts de la France sont les produits de l’agriculture, de la sylviculture, de la pêche avec 104.5 % ; les produits des industries agricoles et alimentaires avec 115.9 % ; ainsi que les produits de l’industrie automobile avec 101.4 %. Au contraire, les produits énergétiques se révèlent être les faiblesses du pays avec seulement 37.0 % ; ainsi que les biens de consommation avec 73.2 % ; les biens d’équipement avec 89.8 %, et les biens intermédiaires avec 89.7 %. Lors de l’année 2009, on retrouve les même forces et faiblesses avec

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