Le Pantalon
Recherche de Documents : Le Pantalon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Mars 2014 • 1 356 Mots (6 Pages) • 800 Vues
Le pantalon.
Historique du pantalon.
Le pantalon est définit comme un vêtement qui va de la ceinture jusqu'aux chevilles et qui enveloppe séparément chaque jambes.
La chose est ancienne. Elle existe dans l'Antiquité. Les Gaulois portent des braies et les Romains y voient d'ailleurs un signe de leur infériorité culturelle. La culotte longue, large ou près du corps selon les époques, est portée par les travailleurs.
Le pantalon fut introduit sous sa forme actuelle et dans toute l'Europe occidentale par des comédiens vénitiens au XVIème siècle ; son appellation vient en effet de "Pantaleone", nom d'un personnage de la Comédie italienne, vieillard goutteux, crachotant et au nez crochu, qui portait un habit tout d'une pièce depuis la tête jusqu'aux pieds.
Puis la France adopta le pantalon à l'époque de la Révolution. Il faudra cependant attendre 1830 pour qu'il soit véritablement accepté et d'usage courant comme vêtement de ville. Sous le sobriquet de "tuyau de poêle", il adoucit les complexes des hommes et femmes en cachant les imperfections éventuelles de leurs jambes.
Les filles du peuple, ouvrières ou paysannes, n'en porteront toutefois pas pendant longtemps, suivant l'assertion populaire selon laquelle : "une fille qui porte des pantalons est une fille qui se conduit mal", car "une femme honnête a les genoux sales"
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Un signe de distinction Homme-Femme.
Comme je l'ai dit juste avant, à l'époque une femme qui portait un pantalon était perçue comme une femme qui se comportait mal. Le pantalon était en effet réservé aux Hommes car considéré comme un signe de pouvoir. Les femmes avaient interdiction de porter un pantalon.
En 1800, période de retour à l'ordre après les troubles de la Révolution, une ordonnance de police de la préfecture de Paris interdit aux femmes d'adopter le vêtement masculin. Une autorisation de travestissement peut toutefois être demandée si elle est justifiée par un certificat médical. L'ordonnance de 1800 s'en prend aux femmes qui auraient l'"intention coupable" d'abuser du vêtement masculin, c'est-à-dire de passer pour hommes...
Sous Napoléon, la domination masculine se renforce, et pour longtemps, avec le Code civil ainsi que dans le Code pénal.
On a retrouver cette interdiction en 1930,où le texte fut utilisé dans un procès par l’avocate de la Fédération française sportive féminine, qui reprochait à l’athlète Violette Morris de porter un pantalon. Le tribunal a alors jugé que la fédération avait en effet bien le droit d'interdire le pantalon a cette athlète.
Vêtement fermé, plus pratique, le pantalon était symbole du pouvoir masculin (d’où l’expression «porter la culotte») quand, à l’inverse, la jupe, ou la robe, «organise la vulnérabilisation des femmes»
Cette interdiction avait également une dimension religieuse car le fait de se travestir pour une femme était perçu comme une « offence à dieu ». le fait e se travestir était aussi puni sous l'ancien régime pour crime de faux.
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un signe d'émancipation des femmes
le pantalon a longtemps été considéré comme tabou. si l’ordonnance de 1800 est «tombée en désuétude», elle était symbolique de «la crainte de l’indifférenciation des sexes et du processus d’émancipation des femmes» dans la société de l’époque. Ce n'est que dans les années 60 que le pantalon féminin c'est banalisé, notamment grâce à de grand créateurs comme Yves St Laurent. En effet le couturier met en scène pour la première fois des femmes en tailleur pantalon.
Deja avant des femmes ont porter le pantalon. On trouve en effet dans l'histoire ancienne ou médiévale des exemples de femmes habillées en guerrier (Jeanne d'Arc), en cavalier (Christine de Suède), en moine... de plus on trouve parmi les femmes du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui ont, en transgressant la loi du genre, fait l'expérience de la liberté comme l'écrivain George Sand mas aussi la peintre Rosa Bonheur, en passant par l'archéologue Jeanne Dieulafoy et la doctoresse féministe Madeleine Pelletier... Elles en tirent parfois un avantage, économique par exemple. S'habiller en homme coûte moins cher. Grâce à ce subterfuge, certaines ont doublé leur salaire et accédé à des métiers interdits.
De
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