La IVe République Face à L'histoire
Compte Rendu : La IVe République Face à L'histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rourou87 • 25 Novembre 2012 • 369 Mots (2 Pages) • 744 Vues
Chacun espère encore la victoire de son héros. Tous se rassurent en voulant croire que le camp adverse sortira du "chaos plus affaibli". Mais la "désillusion" les guette. Les militants des deux plus grosses fédérations Ump de France, à Paris et dans les Hauts-de-Seine, disent vivre un "cauchemar". Depuis dimanche 18 novembre, ils éprouvent "colère", "tristesse", "honte " devant le spectacle qu'il juge "lamentable" et "consternant" de la "guerre des egos" entre François Fillon et Jean-François Copé.
Dans la capitale où les fillonistes tiennent la fédération, les copéistes sont arrivés en tête dans le 12e,14e et 18e arrondissement. Si la bataille entre copéistes et fillonistes avant le scrutin n’a pas viré à la guérilla, les relations entre militants des deux camps se sont tendues depuis dimanche. Avec certains copéistes, " on ne pourra plus se serrer la main comme avant", constate Christina Cohen. Militante filloniste dans le 16e, elle estime "la scission de l’Ump inéluctable. Si le parti reste en l’état, ce sera la pagaille. J’attends que Fillon quitte l’Ump et organise très vite sa structure ", affirme cette économiste. "On sent un raidissement entre militants copéistes et fillonistes", reconnaît Olivia Morpain, pro-Fillon dans le même arrondissement. Quel que soit le verdict de la commission des recours, beaucoup pensent qu' " aucun des deux ne pourra plus se prévaloir d’être le président de l’Ump", constate cette élève en classe préparatoire à l'Ena.
Dans les Hauts de Seine, M. Fillon est arrivé en tête avec 55% des voix. Sans aucune contestation de la part des copéistes sur d'éventuelles irrégularités . Mais "étant données les suspicions de tricheries au niveau national, on ferait mieux d'organiser un nouveau vote dans toute la France", suggère Xavier Taquillain, le délégué départemental de l’Ump pour l’ex-premier ministre.
Bien que dépité, chaque camp est prêt à monter de nouveau sur les barricades pour défendre son candidat. "Copé nous a volé la victoire en oubliant trois départements dimanche", s’indigne M.Taquillain. "Copé se dit le candidat des militants", relève Jean-Michel Chammas, chargé du bureau de vote de Neuilly-Puteaux-Courbevoie qui a donné 53,33% à M.Fillon "mais il en a oublié certains en outre-mer ", ironise-t-il.
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