Fiche de lecture sur Grand Corps Malade
Fiche de lecture : Fiche de lecture sur Grand Corps Malade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah Timi's • 23 Février 2016 • Fiche de lecture • 843 Mots (4 Pages) • 3 060 Vues
Fiche de lecture
Larrieu Lateulère Sarah
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Grand Corps Malade Patients
Date d’édition : 2012
Biographie de l’auteur
Fabien Marsaud né le 31 juillet 1977, au Blanc-Mesnil, dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il est passionné de basket et décide d'en faire son métier, il devient professeur.
Le 16 juillet 1997, il est victime d’un accident qui le laisse paralysé pendant deux ans. C'est en référence à ce handicap — et aussi à sa grande taille (1,94 m) — qu'il a pris le nom de scène de Grand Corps Malade (GCM) en 2003. Après l'accident, il obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées de management sportif et travaille pendant quatre ans au Stade de France (de 2001 à 2005), au service marketing.
Marié depuis décembre 2008 avec Julia, ils sont les parents d'un petit Anis né en mai 2010 et ils ont accueilli leur second fils en août 2013.
Résumé du livre avec les conséquences de la situation de la personne sur la vie quotidienne
Un jour Fabien Marsaud (dit Grand Corps Malade) a sauté d’un plongeoir dans une piscine, il n’y avait pas assez d’eau, ça sonne comme un gag mais visiblement ce genre d’accident arrive assez souvent, son crâne a heurté le fond et sa colonne vertébrale a été endommagée. L’histoire commence dans l’ambulance qui le transfère d’un service de réanimation à un centre de rééducation pour tétraplégiques, paraplégiques, traumatisés crâniens et grands brûlés.
Il devient un patient parmi d’autres et, patient il faut aussi l’être, pour accepter de progresser lentement, de recommencer certaines choses à zéro quand on a « la chance » de retrouver une partie de sa mobilité alors que les médecins avaient diagnostiqué qu’il ne remarcherait jamais.
Il utilise un ton qui n’est jamais dans l’apitoiement et de l’humour en petite quantité tout le long de la lecture.
Quand on a 20 ans et qu’on se retrouve cloué sur un lit, puis sur un fauteuil, alors qu’on était un grand sportif, qu’est ce qui trotte dans la tête ? À cette question, Fabien ne répond pas vraiment, il est dans l’acte, dans le geste suivant, dans le planning de sa journée, sans projection, parce que tout ce qui nous parait normal, ordinaire (se laver, s’habiller, changer de chaîne avec la télécommande, manger) devient effort, douleur parfois, et fatigue. Est-ce le fait qu’il recouvre une partie de sa sensibilité qui lui procure cette force mentale ? Est-ce le fait d’être entouré ? A sa place, on se voit sombrer, lui, il lutte avec les mots, avec un optimiste qu’on sent monter dans son corps, avec une poésie qui contrebalance des détails, parfois crus, du quotidien mais réelle.
Il parle moins de lui que des autres patients, ceux qu’il croise au cours de son séjour, ceux dont il livre un bout d’histoire, ceux avec qui il tisse des liens plus forts et qui l’aident à supporter cet enfermement lié à l’absence de liberté de mouvement (tout cela avec une pointe d’humour). Il parle aussi du corps médical, aide-soignant, infirmière, ergothérapeute, kiné, psy ou médecin, qu’il croise et nous raconte le quotidien vu par l’œil du patient.
Le livre s’arrête à sa sortie du centre de rééducation sans qu’on sache quel cheminement intérieur l’a conduit à l’écriture, au slam.
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