Fiche de lecture Grand Corps Malade

I - INTRODUCTION : 

        1.1 : Introducion générale

Grand Corps Malade de son vrai nom Fabien Marsaud. Patients. Seine-Saint-Denis : Don Quichotte éditions, 2012. ISBN : 978-2-7578-4135-8

Le genre littéraire de l'ouvrage c'est un récit autobiographique de Fabien Marsaud, aussi dit sous le nom de Grand Corps Malade.

Le champ disciplinaire de l'ouvrage c'est l'handicap.

        1.2 : Biographie de l'auteur

Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est un slammeur français né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis. Adolescent, il a préparé un diplôme d'études universitaire générale sport-études pour devenir professeur de sport. Le jour de son vingtième anniversaire, alors qu'il est éducateur de colonies de vacances, il fait un plongeon dans la piscine qui lui est fatal.

Patients est sa première édition, qui a fait l'objet d'un succès en France.

Il se lance en 2006 dans la musique, de son premier album, Midi 20  qui se vend à plus 600 000 exemplaires. Il est primé deux fois aux Victoires de la musique.

Fabien Marsaud a rédigé son livre Patients afin de raconter sa propre histoire passée dans un centre de réeducation pour handicapés lourds.  ^[1]

1. : Présentation générale de l'ouvrage

Dans cette ouvrage l'auteur nous raconte son expérience suite à un accident qui le paralyse. Il nous emmène dans l'univers de son quotidien dans un centre de réeducation. Il nous fait découvrir ainsi le monde hospitalier : l'immobilité totale, les soins quotidiens, les médecins, les infirmiers, les soignants dont il est entièrement dépendant.

L'histoire se déroule sur un an et elle commence par le transfert de Fabien, de l'hôpital vers le centre de réeducation et elle se termine quelques mois après sa sortie lorsqu'il retrouve son autonomie.

 II – RÉSUMÉ :

C'est l'histoire d'un jeune homme, Fabien qui se retrouve tétraplégique suite à un plongeon dans une piscine.  Dans ce récit, Fabien nous raconte sa vie de patient dans un centre de réeducation, afin qu'il retrouve son autonomie.

Il découvre donc son nouveau lieu de vie temporaire et l'auteur fait connaissance avec l'equipe soignante qui le prendra en charge et il se rend compte de leur importante dans sa vie quotidienne : l'alimentation ,l'hygiène, l'élimination,changer de chaîne,fumer ...  «C'est Ernest qui va gérer ma vie quotidienne du matin et, en quelques jours, notre intimité va dépasser tout ce que j'imaginais.» ^[2]

«Tous les jours et ce, pendant plusieurs mois, on vit avec le personnel soignant. Un rapport particulier s'installe entre nous. Ce ne sont pas nos conjoints, ce n'est pas notre famille, ce ne sont pas nos amis, on ne les pas choisis mais ils nous sont indispensables. (…) Quand tu n'es pas autonome, tu passes plus de temps à attendre qu'à faire les choses. Un bon patient sait patienter.»^[3]

Avec un sens aigu de l’observation, Grand Corps Malade fait un usage effréné de l’autodérision, seule arme pour supporter le quotidien, ses douloureuses pensées et toutes les frustrations qui l’accompagnent. « Les gens qui venaient me voir ne pouvaient entrer dans la pièce que un par un. (…) J’avais un pote, chaque fois qu’il s’apprêtait à sortir de la salle pour laisser entrer quelqu’un d’autre, il avait ce putain de réflexe, il disait : « Bon, je vais y aller, ne bouge pas, je vais dire au suivant qu’il peut entrer ». Ah ! Bah merci de me rappeler de ne pas bouger, j’allais justement faire quelques pas chassés dans le couloir... ».^[4]

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