Fiche de lecture Eric breton

DM Santé publique 1                                                                 Mr,Champaloux

Introduction :

Éric Breton est enseignant chercheur à l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) de Rennes. Son article « Du changement de comportement à l’action sur les conditions de vie

» Est paru dans la revue Santé Publique, volume 2 en 2013. Le thème principal de cet article relève de l’éducation à et pour la santé. À noter que la promotion de la santé est apparue en 1986 dans la charte d’Ottawa. Il s’agit ici, de comprendre comment sont mis en place les

Différentes stratégies dans la société afin de répondre à ces problématiques. L’article se divise en deux grandes parties principales : « l’éducation à la santé : distinguer deux espaces d’actions

» et « pour une éducation pour la santé publique et efficace ». La première partie traite des différents espaces d’action. En effet, l’auteur met d’abord en avant la protection-prévention de la maladie et des traumatismes ainsi que la promotion de la santé pour ensuite aborder l’espace des actions de la promotion de la santé. Il aborde en seconde partie une éducation pour la santé éthique et efficace, mettant en avant le fait que l’éducation pour la santé se doit d’être une pratique aidant les individus à créer leurs propres stratégies d’action.

L’éducation à la santé : distinguer deux espaces d’actions :

L’auteur, traite en premier lieu les espaces d’actions préventives, c’est-à-dire qu’il remet en question la domination des sciences cognitives dont la psychologie, trop présente dans les études de l’éducation à la santé. En effet, Breton évoque une certaine « négligence » lorsqu’il s’agit de prendre en compte les facteurs sociaux ou encore environnementaux dans la promotion de la santé. Il est certes important d’apporter une éducation à la santé mais il faut néanmoins comprendre que chaque individu n’a pas les mêmes moyens d’approche comme par exemple, l’accès à une alimentation saine et équilibrée, ce qui, augmente le clivage des inégalités au sein de la population. De plus, l’auteur met l’accent sur une pratique, désignée en santé publique, sous le terme de « victim blaming ». Cette pratique repose sur l’idée de blâmer la victime plutôt que de revoir les stratégies de communication. Éric Breton en vient donc à la conclusion que l’éducation à la santé est facteur du changement social, non pas de manière individuelle mais plus comme un ciblage des facteurs de risque d’un point de vue collectif.

Dans un second temps, l’auteur va s’intéresser aux espaces des actions de promotion de la santé

: Une éducation pour la santé se doit de s’intéresser aux déterminants extérieurs à la population, c’est-à-dire que les acteurs doivent comprendre et prendre en compte « les déterminants sociaux et environnementaux tels que : le statut d’emploi, le logement’ l’éducation et les déterminants liés à la petite enfance ». Il est important de souligner dans ce paragraphe qu’Éric Breton a voulu mettre en avant une éducation pour la santé et non plus une éducation à la santé en intégrant cette éducation dès l’école primaire. Il évoque également comme dans le premier paragraphe qu’une mauvaise gestion de l’éducation à la santé pourrait entrainer une augmentation des inégalités du fait de la non prise en compte des facteurs environnementaux et sociaux des individus.

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